🥃 Un Tirailleur En Enfer Résumé De Chaque Chapitre
Etl'on remarquera qu'un nouveau type de scolarité est à peine institué (à savoir la création en 1880 d'un secondaire féminin réservé à des jeunes filles également de la bonne bourgeoisie) que des violences éclatent au grand jour. C'est ainsi que le 1° décembre 1882, le journal conservateur « L’Abbevillois » ne manque pas de faire le compte-rendu d’une
Lepremier volume, "En Campagne - Journal d'un Officier de Légère" (1915) couvre la période de 1914 (Flandres, et le second "L'Attente - Journal d'un Officier de Légère" (1918) 1915 à 1917. C'est dans ce second tome que se trouve le chapitre le plus intéressant, sur la bataille de Verdun vécue d'un PC de Division.
Bonjourje sais pas vraiment faire par chapitre mais j'ai un résumé de tout ! Tierno,un jeune Peul de 17 ans,est enrôlé malgré lui pour partir en France livrer bataille aux Allemands pendant la Première Guerre mondiale.Son histoire est celle des tirailleurs sénégalais recrutés pour renforcer les troupes françaises engagées sur le front de 14-18.
AiméCésaire, Discours sur le colonialisme, éd. 1955, Présence Africaine, p. 7-23. Notes. (1) Il s’agit du récit de la prise de Thouan-An paru dans Le Figaro en septembre 1883 et cité dans le livre de N. Serban : Loti, sa vie, son œuvre. «Alors la grande tuerie avait commencé.
Donnezvotre avis sur la culture et découvrez les avis de vos amis. Votre collection en ligne accessible à tout moment sur Senscritique. ⚠️ Opération de maintenance prévue Jeudi 25 août à 10h, durée estimée : 1h. Explorer . films. séries. jeux. livres. bd. musique. Connexion. Inscription. The Sandman, sur Netflix : le roman graphique de Neil Gaiman se réveille en série. Quelles
Vidéo: Un papa est contre le devoir de synthèse que doit faire sa fille de 11 ans. Posté par user149243 le 27/9/2016 14:53:57. Dimanche dernier, une fille de 11 ans est allée voir son père avec son devoir de synthèse qu'elle avait à faire pour le lendemain. Le papa sort de ses gonds en voyant le sujet du devoir.
Textedu Chapitre "Honorine" Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29. Dernière modification : 24 février 2016 à 12h05
Jedécide donc de tout remonter en vérifiant le fonctionnement à chaque étape et en remettant un peu de graisse (ça fait pas de mal). Je branche donc 2 petits cordons sur les bornes du moteur et relie le tout à la batterie en faisant bien gaffe au plus et au moins. Premier constat, le moteur tourne sans problème mais ça, je m’en serais douté puisque ce Klaxon
En2003, Yves Pinguilly publie Un tirailleur en enfer : Verdun 1916, un roman bouleversant. En effet, le jeune homme raconte sa version de la vie d'un poilu lors de la Première Guerre Mondiale (1914-1918) en France. Dans le roman, nous suivons Tierno qui est un jeune Africain originaire de Mamou en Guinée, il part à Dakar pour ses études.
2.1 La Banque nationale du Rwanda, trésor de guerre des organisateurs du génocide, a pu tirer des sommes importantes sur la Banque de France et la BNP Paris : 2 737 119,65 FF en six prélèvements du 30 juin au 1er août pour la Banque de France, 30 488 140,35 FF en sept prélèvements du 14 au 23 juin 1994 pour la BNP ; la CEC se demande comment la Banque de
Fulltext of "Histoire de l'armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'a nos jours avec des tableaux synotiques représentant l'organisation des armées aux diverses époques et le résumé des
Figurezvous les convulsions de l'agonie aux prises avec les convulsions de la rage ; une armée de bouchers et de taureaux s'entregorgeant dans un abattoir, ou plutôt des bandes de démons s'exterminant dans un feu de poudre et de fumée. La fièvre du sang fut longtemps égale de part et d'autre, tant le désespoir avait ranimé les Vendéens. A chaque décharge des Bleus, c'étaient
21mars 2022 "Le sabbat des sorcières" de Carlo Ginzburg. Le sabbat des sorcières de Carlo Ginzburg. Résumé : Du XIVe au XVIIe siècle, dans toute l'Europe, des femmes et des hommes accusés de sorcellerie ont raconté s'être rendus au sabbat : là, de nuit, en présence du diable, on se livrait à des festins, à des orgies, à l'anthropophagie, à la profanation des rites chrétiens.
1MOTIVATIONS PASTORALES. La Parole de Dieu est vie et action qui réveille l'homme de foi de son sommeil et l'aide à surmonter les tourments, les contraintes de la vie. Elle produit dans la profondeur de son être un éveil et un dynamisme en lui donnant la soif de la transformation du monde et de la promotion humaine.
Téléchargercette fiche de lecture en PDF. 99 francs est une autofiction écrite par Frédéric Beigbeder et publiée en 2000. À travers son roman, Beigbeder, ancien employé de l’agence Young et Rubicam, licencié pour faute grave, dénonce l’univers de la publicité et ses dérives sur la société occidentale par l’intermédiaire du
rUYhG. Vous rédigerez une synthèse ordonnée en 300 mots des trois textes ci-dessous Texte 1 Voltaire, Candide, 1759. Texte 2 Stendhal, La Chartreuse de parme, 1839. Texte 3 Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932. Texte1 Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles, éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros, rendaient les derniers soupirs ; d’autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village il appartenait à des Bulgares, et les héros abares l’avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n’oubliant jamais Mlle Cunégonde. Voltaire, Candide, 1759 Et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur ; il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé. — Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal des logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi ; d’un air d’autorité et presque de réprimande, il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin — Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ? — Pardi, c’est le maréchal ! — Quel maréchal ? — Le maréchal Ney, bêta ! Ah çà ! où as-tu servi jusqu’ici ? Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskova, le brave des braves. Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui c’étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée, en engageant ses pieds dans ses propres entrailles il voulait suivre les autres le sang coulait dans la boue. Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. » A ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout. Stendhal, La chartreuse de Parme, Livre I, chapitre III, 1839 Texte 3 Moi d'abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j'ai jamais pu la sentir, je l'ai toujours trouvée triste, avec ses bourbiers qui n'en finissent pas, ses maisons où les gens n'y sont jamais, et ses chemins qui ne vont nulle part. Mais quand on y ajoute la guerre en plus, c'est à pas y tenir. Le vent s'était levé, brutal, de chaque côté des talus, les peupliers mêlaient leurs rafales de feuilles aux petits bruits secs qui venaient de là-bas sur nous. Ces soldats inconnus nous rataient sans cesse, mais tout en nous entourant de mille morts, on s'en trouvait comme habillés. Je n'osais plus remuer. Ce colonel, c'était donc un monstre! A présent, j'en étais assuré, pire qu'un chien, il n'imaginait pas son trépas! Je conçus en même temps qu'il devait y en avoir beaucoup des comme lui dans notre armée, des braves, et puis tout autant sans doute dans l'armée d'en face. Qui savait combien, Un, deux, plusieurs millions peut-être en tout? Dès lors ma frousse devint panique. Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment... Pourquoi s'arrêtaient-ils? Jamais je n'avais senti plus implacable la sentence des hommes et des choses. Serais-je donc le seul lâche sur la terre? pensais-je. Et avec quel effroi!... Perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu'aux cheveux? Avec casques, sans casques, sans chevaux, sur motos, hurlants, en autos, sifflant, tirailleurs, comploteurs, volant,r à genoux creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre comme dans un cabanon, pour y tout détruire, Allemagne, France et continents, tout ce qui respire, détruire, plus enragés que les chiens, adorant leur rage ce que les chiens ne font pas, cent, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux! Nous étions jolis! Décidément, je le concevais, je m'étais embarqué dans une croisade apocalyptique. On est puceau de l’Horreur comme on l’est de la volupté. Comment aurais-je pu me douter moi de cette horreur en quittant la place Clichy ? Qui aurait pu prévoir, avant d’entrer vraiment dans la guerre, tout ce que contenait la sale âme héroïque et fainéante des hommes ? A présent, j’étais pris dans cette fuite en masse, vers le meurtre en commun, vers le feu… Ça venait des profondeurs et c’était arrivé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de l’enfer, 1932 Synthèse de textes La guerre Note de synthèse rédigée Voltaire, Stendhal et Céline, dans trois textes romanesques mettent en scène des héros apparemment naïfs qui font l’expérience sensible de la guerre, ce qui permet d’en dénoncer l’absurdité et d’en remettre en cause les valeurs. La guerre apparaît d’abord comme une activité initiatique à travers laquelle le personnage apprend la réalité d’un conflit armé. Si Fabrice assiste à la bataille de Waterloo en spectateur émerveillé que la rapidité des événements empêche de saisir correctement la réalité du combat, Candide lui, fait le constat amer de l’atrocité après avoir été amusé par l’apparente harmonie du spectacle des deux armées. De même, Bardamu passe d’une admiration béate pour son colonel à un constat lucide et moqueur de la barbarie de la guerre. Cette prise de conscience conduit à une description de la guerre comme une activité absurde. Fabrice ne perçoit dans la guerre qu’une suite de déplacements accompagnés de déflagrations sans comprendre le sens global du déroulement de la bataille. Chez Voltaire, l’absurdité de la guerre est soulignée par le contraste ironique entre la cruauté de l’affrontement et la noblesse des principes qu’on invoque pour le légitimer. Chez Céline enfin, la guerre n’est rien d’autre qu’une destruction généralisée que Bardamu est incapable de comprendre. La violence et l’incohérence qui caractérisent la guerre débouchent sur la remise en question de l’héroïsme. Chez Stendhal, la démystification des héros passe par la description triviale de leur physionomie et surtout de leur action, réduite à des mouvements désordonnés, enfoncés dans la boue et enveloppés de fumée. Voltaire assimile le combat à un carnage héroïque avant de dénoncer les crimes et les viols des prétendus héros. Céline enfin dénigre les fous enragés, armés jusqu’aux dents, et trouvant du plaisir dans la destruction. 304 mots.
L’Enfer de Dante Alighieri résumé des chants de I à IX. Il est … Placé dans un orphelinat sordide, il glisse vers la délinquance. Résumé. Adolescent, il est marin et navigue sur plusieurs cargos. Résumé du document. Bagarreur, il ne tarde pas à s’attirer des ennuis. James, placé dans un orphelinat sordide à la mort de sa mère, ne tarde pas à tomber dans la délinquance. Aventure Roman Ecole Cherub. Mission 1 – 100 jours en enfer. À seize ans, il a déjà fait le tour du monde. Sera-t-il capable de résister 100 jours ? Cherub - 100 jours en enfer. Afficher/masquer le résumé . Le dernier jour d'un condamné est un roman écrit par Victor Hugo en 1829. Password. 1. James, placé dans un orphelinat sordide à la mort de sa mère, ne tarde pas à tomber dans la délinquance. Bruce. Publié à l’origine en feuilleton en 1865 dans Gil Blas puis en volume, Bel Ami relate le parcours d’initiation d’un jeune homme voulant conquérir la capitale et y réussir. Résumé chapitre XII Phileas Fogg et ses compagnons ont décidé de voyager à dos d’éléphant à travers la jungle indienne pour gagner du pari fonctionne, car ils ont une douzaine d’heures d’avance. Le directeur de l’Incubation parcourt les longs couloirs suivis par des jeunes studieux qui interrompent ses explications, de temps à autre, par des questions. Après une bagarre plus violente que d'habitude, James est renvoyé de l'école. Titre Cherub mission 1 100 jours en enfer Auteur Robert Muchamore Année 2004 Angleterre/2007 France Traducteur Antoine Pinchot Edition Casterman Genre Espionnage, aventure, jeunesse L'histoire Nous suivons James, un jeune garçon de onze ans qui vit avec sa mère, une alcoolique, sa petite soeur Lauren et son beau-père, un homme violent. James doit suivre un éprouvant programme d’entraînement avant de se voir confier sa première mission d’agent secret. 100 Jour en enfer 586 mots 3 pages Montre plus 1 Introduction J’ai choisi de vous présentez se livre car moi il m’a énormément plus, il m’a donné le goût de la lecture moi qui limite déteste lire. Elle travaille en relation avec le M15 … Les personnages principaux de cette chanson sont le pape Célestine V et Charon. Dans le vestibule de l’Enfer une zone qui précède le véritable Enfer, Dante trouve les Ignavi, qu’il traite avec un profond mépris parmi eux, le pape Célestin V qui a abandonné la dignité papale, incapable de diriger l’Église. 23 Février 2009 2. 9782203200579. Une écriture très efficace 34 7. Quel est le nom de l'orphelinat où est placé James ? Livraison à partir de 0,01 € en France métropolitaine. Elle reçoit la visite du garde. Début du résumé un pari comme point de départ de l’aventure. Le voyage, long de neuf jours, n'a jusqu'alors pas été très agréable pour l'adolescent. Il passera alors un test pour se faire accepter dans l’agence et pouvoir commencer le camp d’entraînement de 100 jours. Victor Hugo dans ce roman traite bien évidemment de la peine de mort, de la liberté, de l'absence de liberté et de la torture psychologique du condamné à mort dans ses derniers instants. Sera-t-il capable de résister 100 jours ? Résumé. À la mort de cette dernière, il est placé dans un orphelinat. Remember me on this computer. Télécharger le livre Cherub Tome 1 100 jours en enfer de Robert Muchamore - Éditeur Casterman Jeunesse - en version numérique. Espagne Les Éditions Casterman. Le dernier jour d'un condamné est un roman écrit par Victor Hugo en 1829. Il est alors recruté par CHERUB, une mystérieuse organisation gouvernementale. Résumé des chapitres Candide Chapitre I La Vesphalie, le paradis Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le jeune Candide, docile et ingénu. Retour sous 15 jours. Résumé du document. Il est alors recruté par CHERUB et va suivre un éprouvant programme d'entraînement avant de se voir confier sa première mission d'agent secret. Guy de Maupassant, Bel Ami résumé chapitre par chapitre, personnages et analyse. Chapitre 1. Un homme est introduit dans un salon sans fenêtre et sans issue. Ce programme comprend des parcours combats, des stages de survie dans la forêt, et d’autres types d’épreuves mettant les qualités physiques et morales à l’épreuve. Les participants Objet Une lecture captivante mais prévisble Chère Madame, Dernièrement, jʼai fait la lecture du roman 100 jours en enfer. Des paris sont faits dans tout le royaume. Les aventures de James sont menées tambour battant, sans négliger la psychologie ni les questionnements d’un pré-adolescent confronté à des choix graves. 100 Jours en enfer. Sera-t-il capable de résister 100 jours ? 46 avis - 46 sur les autres formats . 100 jours en enfer Cherub Mission ; 1 James, 11 ans, n’a pas grandi dans un environnement favorisé père inconnu, mère alcoolique. Lisez votre ebook - Cherub Tome 1 100 jours en enfer - sur votre liseuse où que vous soyez - - Furet du Nord Yves Pinguilly est né à Brest en 1944. Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage. Portrait … 1. 9782203200555. Le récit s’ouvre sur un jeune homme marchant dans la nuit, sous un “ciel sans étoiles”. Résumé James n’a que 12 ans lorsque sa vie tourne au cauchemar. 3 coups de cœur des libraires. À Greendale, Sabrina s'essaie à une nouvelle activité et honore une mission dérangeante. Il a des notes catastrophiques. Fantine coupa donc ses magnifiques cheveux blonds. A l'intérieur, le garçon a une sensation étrange de déjà-vu et pire, il entend la Voix, perceptible aussi par son protecteur. Edition NATHAN Romans de la mémoire Biographie de l’auteur. Les 100 The 100 en V,O est le premier roman de la série littéraire Les 100 de Kass Morgan,Publié le 3 septembre 2013 en version originale par la maison d’édition Little, Brown and Company, puis en version française traduit par Fabien Le Roy le 23 janvier 2014 par les Éditions Robert Laffont,, Résumé, Pour les résumés des chapitres, voir /Résumé, 100 Jours En Enfer 2. À seize ans, il a déjà fait le tour du monde. Pendant que James attend Lauren, des mères de famille lui passent une commande pour sa mère. 0 vote . Mais son soulagement est de courte durée. Sera-t-il capable de résister 100 jours ? Question 1/16. Résumé du tome 1 James, placé dans un orphelinat sordide à la mort de sa mère, ne tarde pas à tomber dans la délinquance. Le meilleur des mondes débute par une visite guidée d’étudiants au Centre d’Incubation et de Conditionnement de Londres-Central. John. Adam ne s'intéresse qu'à Cathy. Il est alors recruté par CHERUB et va suivre un éprouvant programme d'entraînement avant de se voir confier sa première mission d'agent secret. La jeune femme a été condamnée pour avoir tué un garde, une trahison sur la Colonie. Mais pour la 1re fois, il découvre le sourire de son père, car la moisson s'annonçait excellente et il n'y avait d'yeux que pour ses terres. révolutionnaire, pour réparer l’injustice et combattre l’esclavage des ouvriers. Résumé James Choke est un garçon un peu mal dans sa peau. 54 votes . Clarke Griffin est enfermée à l'Isolement. Sa mère, malade et obèse, est riche d'argent mal acquis, son beau-père le … poop sr tkelekecdx rrb pch xc journal des travaux dela societe historique algerienne par les membres de la societe sous la direction du president publication honoree de souscriptions du ministre de l’ instruction publique, du gouvernement general db l’algerie des conseils generaux des departements d’alger et d’oran. La première bande dessinée CHERUB ! 1930 misère, épidémie + description de sa petite famille. Un tirailleur en enfer. La jeune femme a été condamnée pour avoir tué un garde, une trahison sur la Colonie. Cherub est un département ultrasecret des services de renseignement britanniques composé d'agents agés de 10 à 17 ans. 100 jours en enfer a été écrit en 2003. 100 jours en enfer - Chapitre 2 Modifier Résumé Lauren James attend sa sœur devant son école. Salina aime le jeune Kano mais c'est à son frère, Saro, que le clan Djimba veut la marier. Date de publication 2003. + d' un million et demi de livres disponibles. 1 . CHERUB, une organisation très spéciale 11 2. Après une bagarre plus violente que d’habitude, James est renvoyé de l’école. CHERUB Tome 1 - 100 Jours en enfer Tome 1 BD Tome 2 - Trafic Tome 2 BD Tome 3 - Arizona Max Tome 4 - Chute libre Tome 15 - Black Friday Tome 16 - Hors-la-loi Tome 17 - Commando Adams Henderson's Boys Tome 1 - L'évasion Tome 2 - Le jour de l'aigle Tome 3 - L'Armée secrète Tome 4 - Opération U-Boot Tome 5 - Le prisonnier Tome 6 - Tireurs d'élite Feuilleter Format Poche. Lire, dire et penser la transgression à la lumière des supplices . Matériel autorisé seulement le dictionnaire pour corriger votre français écrit. Nouveau membre. Une mère obèse, dépressive et délinquante, un père alcoolique disparu de longue date, un avenir sans issue. Il se préparait pour la moisson. Ils n'avaient pas à boire, ni à manger. Yves Pinguilly est né à Brest en 1944. Au début, certains pensent que Fogg peut gagner, mais au bout de cinq jours, seuls … Mais Ron est un moins que rien, qui passe son temps à soutirer de l’argent à sa mère. Playing via Spotify Playing via YouTube. Résumé Né de père inconnu, James vit avec Lauren sa demi-sœur et une mère obèse et alcoolique, dans la banlieue londonienne. Les antibiotiques qu’utilisent les agriculteurs et agricultrices à travers le monde pour éviter que leurs animaux ne soient mal Ce roman d’espionnage haletant a un côté si réaliste qu’il est difficile de croire que l’unité envoyant des enfants en mission dangereuse n’a pas existé. Kyle est le meilleur ami de James. Après une bagarre plus violente que d’habitude, James est renvoyé de l’école. Malgré ça, j’ai lu tout les livres a chaque intrigué par qu’elle sera leur prochaine mission. Montre plus. Trois héros d’Arizona Max 22 4. M. miss1995. 0 / 5. Époque contemporaine de celle de l’auteur, 1872. 100 jours en enfer… Le héros du récit de Voyage de Jules Verne s’appelle Phileas Fogg. Placé dans un orphelinat sordide, il glisse vers la délinquance. Titre Verdun 1916. Cet examen est axé sur votre compréhension de la littérature du XIXe siècle. Chapitre 1 Candide, dont le nom traduit à la fois la naïveté et la crédulité, vit auprès de la cour d'un magnifique château situé en Westphalie région d'Allemagne. Chapitre 4 Le jour de paie, les ouvriers constatent la baisse de leurs salaires. Le chant de l’Enfer, qui fait partie du vaste poème “La Divine Comédie”, de Dante Alighieri, commence par le célèbre vers “Au milieu de la marche de notre vie, je me suis retrouvé dans une forêt sombre, que le droit chemin était perdu”. Jules Verne, Le Tour du Monde en quatre-vingts jours résumé chapitre par chapitre Chapitre I Dans lequel Phileas Fogg et Passepartout s’acceptent réciproquement, l’un comme maître, l’autre comme domestique. Cherub mission ; 100 jours en enfer - James, placé dans un orphelinat sordide à la mort de sa mère, ne tarde pas à tomber dans la délinquance. 100 jours en enfer. Résumé James, onze ans, a une sale vie bien qu'il ne manque de rien. 100 jours en enfer… Le Centre Alabama . JEAN-PAUL SARTRE, HUIS CLOS RESUME SCENE PAR SCENE. ISBN 2-85203-100-0 La farce de Maître Pierre Pathelin farce anonyme, entre 1464 et 1469, texte établi et traduit, introduction, notes, bibliographie, chronologie et index par Jean Dufournet. 100 jours en enfer - Chapitre 1 Modifier Résumé Un simple accident Suite à de nombreuses moqueries concernant le poids de sa mère de la part de Samantha Jennings, James Choke la saisit par le col et la plaque contre le mur de la salle de classe. 100 jours en enfer. 334 mots 2 pages. Chapitre 1. Ce quiz a été proposé par arthurdu46, n´hésitez pas à lui envoyer un message pour vos remarques ou remerciements. Des enfants et des adolescents en première ligne 17 3. Il a été diffusé pour la première fois le 24 janvier 2020 sur Netflix. Ce tome a été adapté en bande dessinée, parue le 11 avril 2012 en France. Une édition collector en tirage limité a été publiée le 6 novembre 2013 par Casterman. Cette édition inclut des documents confidentiels, tels que des ordres de mission, les plans du campus ou encore des scènes coupées. Résumé Chapitre V Le chapitre V se concentre sur le retentissement, le bruit que produit le pari de Fogg en Angleterre quelques jours après son départ. Clarke pense qu'il s'agit là de son heure elle sera bientôt exécutée. Titre Cherub mission 1 - 100 jours en enfer; Auteur Robert Muchamore; Titre original The recruit; ISBN 9782203002029; Éditeur Casterman; Année de publication 2004; Nombre de pages 320 pages; Niveau de difficulté débutant ; Public cible 12 ans et plus; Genre Aventure; Mots-clés Espionnage, Amitié, École; Fiche technique. × Close Log In. Le baron de Thunder-ten-tronckh, l’ un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie », et probablement son oncle, l’a accueilli dans un château protégé et clos, qui fait rempart à toute violence extérieure. je me suis taper une bâche et j'ai été coller et en punition résumé les 6 chapitre 1 par 1 si vous conésé un site ou il y a des résumé chapitre par chapitre le livre c'est "le bal" de Irène Némirovsky merci . Lorsque sa mère meurt assomée par les barbituriques, James, placé dans un orphelinat, sombre encore un peu plus. La presse, les journaux du pays s’emparent de l’histoire, discutent des chances de succès. 100 jours en enfer - Chapitre 1 Un simple accident 100 jours en enfer - Chapitre 2 Lauren 100 jours en enfer - Chapitre 3 Rouge sang 100 jours en enfer - Chapitre 4 Seuls au monde 100 jours en enfer - Chapitre 5 La chasse au trésor 100 jours en enfer - Chapitre 6 Kyle 100 jours en enfer - Chapitre 7 Sur le divan 100 jours en enfer - Chapitre 8 Joyeux anniversaire 100 … Temps de lecture 2 min — Repéré sur Wired. Romans dès 13 ans par série; Cherub; 100 jours en enfer; Cherub - Mission 1, Edition 2019 100 jours en enfer Voir aussi Cherub Robert Muchamore Auteur Antoine Pinchot Traduction Paru le 29 mai 2019 Roman adolescent dès 13 ans Poche 5. C’est un gentleman anglais qui a parié avec ses amis du Reform Club qu’il pourrait faire le tour du monde en 80 jours. Ce livre est un roman d’espionnage fantastique. Date de publication 2003. Cherub Tome 1100 jours en enfer. Elle a eu un autre enfant avec Ron, une fille, Lauren, que James adore. En résumé ils étaient traités comme des bêtes. 100 jours en enfer... Résumé chapitre par chapitre Ordre de mission pour l'affaire Solomon Gold épisode de la villa Ordre de mission de James Adams Scènes coupées Adolescent, il est marin et navigue sur plusieurs cargos. C’est un gentleman anglais qui a parié avec ses amis du Reform Club qu’il pourrait faire le tour du monde en 80 jours. Personnage principale James Shoke. Cette organisation a été créée après la seconde guerre mondiale en 1946. Enter the email address you signed up with and we'll email you a reset link. Sera-t-il capable de résister 100 jours ? Les mineurs délinquants face à la loi 26 5. Un tirailleur en enfer. or. Ewart. Auteur Yves Pinguilly. Londres, logement de Phileas Fogg 7 Saville-row. Avantages Objet Une lecture captivante mais prévisble Chère Madame, Dernièrement, jʼai fait la lecture du roman 100 jours en enfer. Il se compose de 49 chapitres et seulement 97 pages. Read about 100 jours en enfer by Chapitre 17 and see the artwork, lyrics and similar artists. Galates 2/16 Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus ... beaucoup de choses et particulièrement pour votre vie de tous les jours. Heureusement pour lui, au lieu d’être puni, il sera plutôt recruté par CHERUB, une agence d’espionnage. Le résumé de la 1ère partie du tome 9 d’Outlander Un Essaim d’Abeilles dans la Carcasse d’un Lion Chapitre 1 Les MacKenzie sont là The MacKenzies Are Here. Ferme à Vendre Hectares Cantal, Comment Rattacher Mon Conjoint à Ma Carte Vitale, Le Barbier De Séville Résumé Scène Par Scène, Maison De L'avocat Limoges, Piscine Municipale Le Pradet, Synthèse Dissertation,
Réponsebonjour je ne sais pas si cela peut t'aider mais j'ai pris ce resumer je n'ai jamais lu ce livre, après tu a sûrement un resumer derrière ton livre. Explications A travers l’histoire de Tierno, un jeune homme peulh de dix-sept ans originaire du Fouta-djalon, une région de l’actuelle république de Guinée, Yves Pinguilly retrace le destin de ces 600 000 Africains arrachés à leur famille, leur village, leurs traditions, et propulsés dans l’enfer des combats. Nous sommes en 1915, Tierno fait la fierté de sa famille parce qu’il a le privilège de pouvoir poursuivre ses études à Dakar, mais là, il sera embarqué de force, en compagnie d’Aboubacar, un Soussou qui devient son ami, par un recruteur, à destination du sud de la France où, comme lui, des milliers de jeunes Africains vont apprendre à faire la guerre avant de faire la guerre ». Puis ce sera l’horreur de Verdun, la boue, les tranchées, la peur, la mort des camarades et les hommes qu’il faut tuer pour se sauver soi-même. soirée !!
marocagreg Admin [2383 msg envoyés ]Publié le2009-08-17 122445 Lu 53845 foisRubrique CPGE Résumé des chapitres 1-2-3 Chapitre IV, 138-173Après cinq mois d'efforts, la banque universelle n'est pas encore née. Saccard s'adresse à la princesse d'Orviedo pour l'inviter à participer à son affaire comme actionnaire, en avançant "le rêve fou de la papauté à Jérusalem" afin de titiller sa sensibilité religieuse. malgré son enthousiasme, la princesse refuse son offre en donnant un exemple éloquent de ce que Simmel affirme en évoquant la pauvreté, cette haine de l'argent perçu comme tentateur, comme incarnation du diable. La princesse ne veut pas s'écarter de son projet initial tarir la source maudite, l'argent pollué de la spéculation qui lui a été légué par son mari. Pourtant le projet religieux une quasi croisade avancé par Saccard, pousse la princesse à accepter l'établissement de la maison de crédit dans son hôtel. Ce chapitre IV est d'abord une réflexion sur la spéculation, mais introduit une description des mauvaises pratiques, des infractions à la loi commises par les gros syndicataires qui comptent faire crier la vache avant de la traire, vendre la peau de l'ours avant même de le chasser et ce sur le compte du troupeau de petits actionnaires à l'instar de la comtesse de Beauvilliers, de Dejoie qui voient dans l'affaire de Saccard une occasion pour gagner un peu plus d'argent. Mme Caroline qui n'est pas du tout dupe puisqu'elle a mis le doigt sur les infractions commises par Saccard et ses associés, exprime ses inquiétudes surtout que son frère est engagé dans le projet "cela me ferait in gros chagrin de vous voir vous engager dans des trafics louches, où il n'y a, au bout, que désastre et que tristesse... Ainsi, tenez ! puisque nous en sommes là-dessus, la spéculation, le jeu à la Bourse, eh bien ! j'en ai une terreur folle." 143C'est pour cela d'ailleurs qu'elle suggère à Saccard de se tourner vers les obligations, c'est-à-dire vers des investissements sûrs qui ne sont pas tributaires des fluctuations du marché. Mais Saccard se fait l'avocat de la spéculation et du mouvement des capitaux commerce de l'argent qu'il considère comme le sang qui alimente l'économie et permet la réalisation des grands projets, alors que les obligations et la propriété terrienne sont considérées par lui comme "de la matière morte" 144. Pour lui, le jeu la spéculation boursière est l'âme qui rend possible tous les rêves "vous partez en guerre contre le jeu, contre le jeu, Seigneur ! qui est l'âme même, le foyer, la flamme de cette géante mécanique que je rêve !" 146, mais il reconnaît aussitôt que cette danse des millions, cette quête effrénée de la fortune ne se fait pas sans victimes "il nous faut la grêle des pièces d'or, la danse des millions, si nous voulons, là-bas, accomplir les prodiges annoncés !… Ah ! dame ! je ne réponds pas de la casse, on ne remue pas le monde, sans écraser les pieds de quelques passants." 146 Il dira ensuite toujours à caroline qui était contre la nomination de son frère comme président " Vous pouvez être tranquille, la spéculation ne dévore que les maladroits" 169. Le même raisonnement sera tenue par Saccard devant la comtesse de Beauvilliers qui a osé - encouragée par la princesse d'Orviedo-, et malgré tous les préjugés de l'ancienne noblesse qui considère la terre comme la valeur sûre, s'adresser à Saccard dans l'espoir de fructifier les 20 milles francs de dot de sa fille "Mais, madame, personne ne vit plus de la terre… L'ancienne fortune domaniale est une forme caduque de la richesse, qui a cessé d'avoir sa raison d'être. Elle était la stagnation même de l'argent, dont nous avons décuplé la valeur, en le jetant dans la circulation, et par le papier-monnaie, et par les titres de toutes sortes, commerciaux et financiers." 158 Après avoir convaincu Sabatani d'être un prête-nom dans sa société complètement illégal, Saccard accueille Jantrou qui lui propose d'acheter un journal catholique l'espérance pour transformer sa ligne éditorial et en faire une arme publicitaire au service du projet. Il accueille aussi la baronne Sandorff, joueuse attirée par l'appât du gain qu'il tente de séduire, ensuite Dejoie qui veut acheter des actions pour marier sa fille de 18 ans. Saccard est séduit par cette clientèle modeste qui donne à son projet une dimension fervente, quasi religieuse, les allures d'une mission. A partir de la page 164, on commence la description des démarches administratives nécessaire à la constitution de la banque l'acte de la société signé chez le notaire, ensuite la tenue de l'assemblée générale constitutive qui détermina les membres du conseil d'administration, le directeur de la banque Saccard. La fin du chapitre contient alors un autre morceau de bravoure 170-171 où Saccard se fait le chantre de la spéculation qu'elle représente comme la flamme qui entretient l'éternel désir de lutter et de vivre. Le chapitre se termine pourtant par un signe de mauvais augure. Superstitieux, Saccard avait considéré dans le chapitre précédent que le son de l'or est bon présage, mais dans ce chapitre, l'arrivée du oiseau de malheur, de la Méchain avec son sac plein de valeurs dépréciées et de titres déclassés, ne manque pas de causer un frisson chez le nouveau banquier. Quelques passages importants du chapitre Texte 1 Le vœu de pauvretéet la haine de l'argentLesuccès lui semblait assuré, foudroyant. Son estime s'en accrutpour l'ingénieur Hamelin, qu'elle traitait avecconsidération, ayant su qu'il pratiquait. Mais elle refusanettement d'être de l'affaire, elle entendait rester fidèleau serment qu'elle avait fait de rendre ses millions auxpauvres, sans jamais plus tirer d'eux un centime d'intérêt,voulant que cet argent du jeu se perdît fût bu par la misère,comme une eau empoisonnée qui devait disparaître. L'argumentque les pauvres profiteraient de la spéculation ne la touchaitpas, l'irritait même. Non, non ! la source maudite seraittarie, elle ne s'était pas donné d'autre ne put qu'utiliser sa sympathie pour obtenird'elle une autorisation, vainement sollicitée jusque-là. Ilavait eu la pensée, dès que la Banque universelle serait fondée,de l'installer dans l'hôtel même ; ou du moins c'étaitMme Caroline qui lui avait soufflé cette idée, car, lui,voyait plus grand, aurait voulu tout de suite un palais. On secontenterait de vitrer la cour, pour servir de hall central ;on aménagerait en bureaux tout le rez-de-chaussée, les écuries,les remises ; au premier étage, il donnerait son salon quideviendrait la salle du conseil, sa salle à manger et six autrespièces dont on ferait des bureaux encore, ne garderait qu'unechambre à coucher et un cabinet de toilette, quitte à vivre enhaut avec les Hamelin, mangeant, passant les soirées chez eux ;de sorte qu'à peu de frais on installerait la banque d'unefaçon un peu étroite mais fort sérieuse. La princesse, commepropriétaire, avait d'abord refusé, dans sa haine de touttrafic d'argent jamais son toit n'abriterait cetteabomination. Puis, ce jour-là, mettant la religion dansl'affaire, émue de la grandeur du but, elle consentit. C'étaitune concession extrême, elle se sentait prise d'un petitfrisson, lorsqu'elle songeait à cette machine infernale d'unemaison de crédit, d'une maison de Bourse et d'agio, dont ellelaissait ainsi établir sous elle les rouages de ruine et de 2 chantre de laspéculation Desobligations, des obligations ! mais jamais !… Quevoulez-vous fiche avec des obligations ? C'est de lamatière morte… Comprenez donc que la spéculation, le jeu estle rouage central, le cœur même, dans une vaste affaire comme lanôtre. Oui ! il appelle le sang, il le prend partout parpetits ruisseaux, l'amasse, le renvoie en fleuves dans tous lessens, établit une énorme circulation d'argent, qui est la viemême des grandes affaires. Sans lui, les grands mouvements decapitaux, les grands travaux civilisateurs qui en résultent, sontradicalement impossibles… C'est comme pour les sociétésanonymes, a-t-on assez crié contre elles, a-t-on assez répétéqu'elles étaient des tripots et des coupe-gorge. La véritéest que, sans elles, nous n'aurions ni les chemins de fer, niaucune des énormes entreprises modernes, qui ont renouvelé lemonde ; car pas une fortune n'aurait suffi à les mener àbien, de même que pas un individu, ni même un grouped'individus, n'aurait voulu en courir les risques. Lesrisques, tout est là, et la grandeur du but aussi. Il faut unprojet vaste, dont l'ampleur saisisse l'imagination ; ilfaut l'espoir d'un gain considérable, d'un coup de loteriequi décuple la mise de fonds, quand elle ne l'emporte pas ;et alors les passions s'allument, la vie afflue, chacun apporteson argent, vous pouvez repétrir la terre. Quel mal voyez-vouslà ? Les risques courus sont volontaires, répartis sur unnombre infini de personnes, inégaux et limités selon la fortuneet l'audace de chacun. On perd, mais on gagne, on espère un bonnuméro, mais on doit s'attendre toujours à en tirer unmauvais, et l'humanité n'a pas de rêve plus entêté ni plusardent, tenter le hasard, obtenir tout de son caprice, être roi,être dieu ! »Zola,l'argent, 3 rêves de spéculateur– Ehbien, sans la spéculation, on ne ferait pas d'affaires, machère amie… Pourquoi diable voulez-vous que je sorte monargent, que je risque ma fortune, si vous ne me promettez pas unejouissance extraordinaire, un brusque bonheur qui m'ouvre leciel ?… Avec la rémunération légitime et médiocre dutravail, le sage équilibre des transactions quotidiennes, c'estun désert d'une platitude extrême que l'existence, un maraisoù toutes les forces dorment et croupissent ; tandis que,violemment, faites flamber un rêve à l'horizon, promettezqu'avec un sou on en gagnera cent, offrez à tous ces endormisde se mettre à la chasse de l'impossible, des millions conquisen deux heures, au milieu des plus effroyables casse-cou ; etla course commence, les énergies sont décuplées, la bousculadeest telle, que, tout en suant uniquement pour leur plaisir, lesgens arrivent parfois à faire des enfants, je veux dire deschoses vivantes, grandes et belles… Ah ! dame ! il y abeaucoup de saletés inutiles, mais certainement le monde finiraitsans elles. »Mme Carolines'était décidée à rire, elle aussi ; car elle n'avaitpoint de pruderie. Alors,dit-elle, votre conclusion est qu'il faut s'y résigner,puisque cela est dans le plan de la nature… Vous avez raison, lavie n'est pas propre. »Etune véritable bravoure lui était venue, à cette idée quechaque pas en avant s'était fait dans le sang et la boue. Ilfallait vouloir. Le long des murs, ses yeux n'avaient pas quittéles plans et les dessins, et l'avenir s'évoquait, des ports,des canaux, des routes, des chemins de fer, des campagnes auxfermes immenses et outillées comme des usines, des villesnouvelles, saines, intelligentes, où l'on vivait très vieux ettrès Sujets similairesL'argent - zola - résumé chapitres 7-8-9L'argent - zola - résumé chapitres1-2-3L'argent - zola - résumé chapitres 10-11-12Simmel - la philosophie de l'argent - résuméRésumé complet de l'argent de zolaDerniers articles sur le forum Réponse N°11 1648 Chapitre V marocagregAdminle 2009-08-18 142656 Le gros de ce chapitre nous déplace vers une intrigue parallèle Busch et la Méchain passent à l'assaut et comptent bien profiter de la nouvelle ascension de Saccard pour en tirer profit. Les deux corbeaux de la Bourse avaient découvert dès le chapitre I que Saccard est le père d'un fils naturel Victor dont il ne soupçonne même pas l'existence. La Méchain avait élevé le garnement après la mort de sa cousine Rosalie qui en est la Méchain et Busch avaient également mis la main sur les billets que Saccard avait signés au nom de Sicardot, le nom de sa femme morte en guise de dédommagement ; des billets et qu'il n'a pas finalement honorés puisqu'il s'est et La Méchain avaient attendu que la situation financière de Saccard s'améliore pour lui révéler l'existence de son fils naturel et exiger de lui un remboursement des billets et des autres charges, sachant bien que Saccard, en tant que veuf, n'a pas vraiment à craindre un scandale. Busch s'adresse alors à Mme Caroline pour lui révéler toute l'affaire. Pour s'assurer des dires de Busch, Caroline se déplace alors vers le bidonville de Naples dont la Méchain est la propriétaire c'est l'occasion de présenter aux lecteurs l'autre visage de Paris et du Second Empire, à travers la description de la misère affreuse qui sévit dans ce cloaque, et à travers la mise en scène des laissés pour compte de la société voir 186-188. Face aux projets pharaoniques de la Bourse et de la banque universelle où se brassent des milliards, le bidonville nous donne à voir "l'abjection humaine dans l'absolu dénuement." 188. Ce dénuement n'est pas seulement financier, mais il déteint aussi lourdement sur la morale le bidonville est non seulement un gros tas de détritus et de puanteur, il est aussi le lieu où sévit le vice et la débauche. Le petit Victor, déjà homme à 12 ans, couche avec la scrofuleuse et grosse Eulalie qui a dépassé la quarantaine qui ne tardera pas d'ailleurs à rendre à l'âme alors que Victor couche entre ses bras. Ce chapitre établit non seulement une comparaison entre le beau Paris des affaires et la banlieue misérable de la cité où vivotent les marginaux, mais on a droit aussi à une comparaison entre le luxe où vit Maxime et la misère où se meut Victor "Était-ce possible que l'existence, si dure à l'enfant de hasard, là-bas, dans le cloaque de la cité de Naples, se fût montrée si prodigue, pour celui-ci, au milieu de cette savante richesse ? Tant de saletés ignobles, la faim et l'ordure inévitable d'un côté, et de l'autre une telle recherche de l'exquis, l'abondance, la vie belle !" 193-194 Les deux fils de Saccard sont en quelque sorte les deux visages contradictoires de la même société, du même Empire, mais aussi le signe d'une instabilité du sort à l'image du destin de Saccard lui-même qui passe de la richesse la plus prodigue à la misère la plus affreuse et vice-versa. Chez les deux fils, on découvre quand même la même voracité propre à leur race, les mêmes passions, le même désir de croquer la vie à grandes dents sans faire trop d'efforts Saccard compte sur la spéculation pour y arriver, Maxime se contente de dévorer tranquillement l'héritage de sa femme morte. Victor ne déroge pas à la règle "de sa face d'enfant mûri trop vite, ne sortaient que les appétits exaspérés de sa race, une hâte, une violence à jouir, aggravées par le terreau de misère et d'exemples abominables dans lequel il avait grandi." 197 Caroline qui a décidé de cacher momentanément son existence à saccard, avait payé deux milles francs à la Méchain en attendant de payer le reste 4000 francs pour pouvoir libérer l'enfant du bidonville maudit et le loger à l'Oeuvre du Travail, dans l'espoir de le décrasser et d'atténuer les vices qu'il a acquis dès sa naissance sa mère, débauchée par nécessité, lui a donné le mauvais exemple. Mais l'attitude de Victor montre d'emblée la nature du personnage, l'influence des gènes. Lorsque Caroline lui parle de la nécessité d'apprendre un métier comme tous les locataires de l'orphelinat, sa nature de loup remonte à la surface "Il ne répondit pas, et ses yeux de jeune loup ne jetèrent plus sur ce luxe étalé, prodigué, que des regards obliques de bandit envieux avoir tout ça, mais sans rien faire ; le conquérir, s'en repaître, à la force des ongles et des dents. Dès lors, il ne fut plus là qu'en révolté, qu'en prisonnier qui rêve de vol et d'évasion." 198. Toute cette histoire a introduit des doutes dans l'âme de Caroline vis-à-vis de Saccard, mais elle va rapidement les dépasser puisqu'elle reconnaît aussi les aspects lumineux du personnage qui capable du meilleur comme du pire. Elle n'hésite pas alors à entretenir une relation quasi conjugale avec lui surtout que son frère est parti depuis des mois en Orient pour conclure des affaires au nom de la banque universelle.A la fin du chapitre, on revient donc à cette affaire de la maison de crédit, aux tracas qu'elle rencontre à ses débuts. Saccard a décidé d'augmenter le capital de la société en le doublant. Hamelin est revenu de l'orient pour présider l'assemblée et pour annoncer les gros projets qui sont sur le point d'être lancés ce qui justifie la nécessité de donner à la banque des moyens supplémentaires à la mesure des investissements qu'elle compte faire. En attendant les actions de la banque continuent à grimper dans la Bourse, à alimenter les désirs "Le terrain était préparé, le terreau impérial, fait de débris en fermentation, chauffé des appétits exaspérés, extrêmement favorable à une de ces poussées folles de la spéculation" 214 Quelques passages importants de ce chapitres Texte 1 La descente aux enfers l'autre visage de ParisLecœur serré, Mme Caroline examinait la cour, un terrainravagé, creusé de fondrières, que les ordures accumuléestransformaient en un cloaque. On jetait tout là, il n'y avaitni fosse ni puisard, c'était un fumier sans cesse accru,empoisonnant l'air ; et heureusement qu'il faisait froid,car la peste s'en dégageait, sous les grands soleils. D'unpied inquiet, elle cherchait à éviter les débris de légumes etles os, en promenant ses regards aux deux bords, sur leshabitations, des sortes de tanières sans nom, des rez-de-chausséeeffondrés à demi, masures en ruine consolidées avec lesmatériaux les plus hétéroclites. Plusieurs étaient simplementcouvertes de papier goudronné. Beaucoup n'avaient pas de porte,laissaient entrevoir des trous noirs de cave, d'où sortait unehaleine nauséabonde de misère. Des familles de huit et dixpersonnes s'entassaient dans ces charniers, sans même avoir unlit souvent, les hommes, les femmes, les enfants se pourrissantles uns les autres, comme les fruits gâtés, livrés dès lapetite enfance à l'instinctive luxure par la plus monstrueusedes promiscuités. Aussi des bandes de mioches, hâves, chétifs,mangés de la scrofule et de la syphilis héréditaires,emplissaient-elles sans cesse la cour, pauvres êtres poussés surce fumier ainsi que des champignons véreux, dans le hasard d'uneétreinte, sans qu'on sût au juste quel pouvait être le épidémie de fièvre typhoïde ou de variolesoufflait, elle balayait d'un coup au cimetière la moitié dela cité. Jevous expliquais donc, Madame, reprit la Méchain, que Victor n'apas eu de trop bons exemples sous les yeux, et qu'il seraittemps de songer à son éducation, car le voilà qui achève sesdouze ans… Du vivant de sa mère, n'est-ce pas ? ilvoyait des choses pas très convenables, attendu qu'elle ne segênait guère, quand elle était soûle. Elle amenait les hommes,et tout ça se passait devant lui… Ensuite, moi, je n'aijamais eu le temps de le surveiller d'assez près, à cause demes affaires dans Paris. Il courait toute la journée sur lesfortifications. Deux fois, j'ai dû aller le réclamer, parcequ'il avait volé, oh ! des bêtises seulement. Et puis,dès qu'il a pu, ç'a été avec les petites filles, tant sapauvre mère lui en avait montré. Avec ça, vous allez le voir, àdouze ans, c'est déjà un homme. Enfin, pour qu'il travailleun peu, je l'ai donné à la mère Eulalie, une femme qui vend àMontmartre des légumes au panier. Il l'accompagne à la Halle,il lui porte un de ses paniers. Le malheur est qu'en ce momentelle a des abcès à la cuisse… Mais nous y voici, madame,veuillez entrer. »Mme Carolineeut un mouvement de recul. C'était, au fond de la cour,derrière une véritable barricade d'immondices, un des trousles plus puants, une masure écrasée dans le sol, pareille à untas de gravats que des bouts de planches soutenaient. Il n'yavait pas de fenêtre. Il fallait que la porte, une ancienne portevitrée, doublée d'une feuille de zinc, restât ouverte, pourqu'on vît clair ; et le froid entrait, terrible. Dans uncoin, elle aperçut une paillasse, jetée simplement sur la terrebattue. Aucun autre meuble n'était reconnaissable, parmi lepêle-mêle de tonneaux éclatés, de treillages arrachés, decorbeilles à demi pourries, qui devaient servir de sièges et detables. Les murs suintaient, d'une humidité gluante. Unecrevasse, une fente verte dans le plafond noir, laissait couler lapluie, juste au pied de la paillasse. Et l'odeur, l'odeursurtout était affreuse, l'abjection humaine dans l' 2 Victor la race voraceDela cité de Naples à l'Oeuvre du Travail, boulevard Bineau,Mme Caroline ne put tirer que des monosyllabes de Victor,dont les yeux luisants dévoraient la route, les larges avenues,les passants et les maisons riches. Il ne savait pas écrire, àpeine lire, ayant toujours déserté l'école pour des bordéessur les fortifications ; et, de sa face d'enfant mûri tropvite, ne sortaient que les appétits exaspérés de sa race, unehâte, une violence à jouir, aggravées par le terreau de misèreet d'exemples abominables dans lequel il avait grandi. BoulevardBineau, ses yeux de jeune fauve étincelèrent davantage, lorsque,descendu de voiture, il traversa la cour centrale, que le bâtimentdes garçons et celui des filles bordaient à droite et à il avait fouillé d'un regard les vastes préaux plantésde beaux arbres, les cuisines revêtues de faïence, dont lesfenêtres ouvertes exhalaient des odeurs de viandes, lesréfectoires ornés de marbre, longs et hauts comme des nefs dechapelle, tout ce luxe royal que la princesse, s'entêtant àses restitutions, voulait donner aux pauvres. Puis, arrivé aufond, dans le corps de logis que l'administration occupait,promené de service en service pour être admis avec lesformalités d'usage, il écouta sonner ses souliers neufs lelong des immenses corridors, des larges escaliers, de cesdégagements inondés d'air et de lumière, d'une décorationde palais. Ses narines frémissaient, tout cela allait être Mme Caroline, redescendue au rez-de-chaussée pour lasignature d'une pièce, lui faisait suivre un nouveau couloir,elle l'amena devant une porte vitrée, et il put voir un atelieroù des garçons de son âge, debout devant des établis,apprenaient la sculpture sur bois. Vousvoyez, mon petit ami, dit-elle, on travaille ici parce qu'ilfaut travailler, si l'on veut être bien portant et heureux…Le soir, il y a des classes, et je compte, n'est-ce pas ?que vous serez sage, que vous étudierez bien… C'est vous quiallez décider de votre avenir, un avenir tel que vous ne l'avezjamais rêvé. »Unpli sombre avait coupé le front de Victor. Il ne répondit pas,et ses yeux de jeune loup ne jetèrent plus sur ce luxe étalé,prodigué, que des regards obliques de bandit envieux avoirtout ça, mais sans rien faire ; le conquérir, s'enrepaître, à la force des ongles et des dents. Dès lors, il nefut plus là qu'en révolté, qu'en prisonnier qui rêve devol et d' 3 jusqu'à l'explosionEt,en effet, Hamelin, ayant dû retarder son départ, assista avecsurprise à une hausse rapide des actions de l'Universelle. A laliquidation de la fin de mai, le cours de sept cents francs futdépassé. Il y avait là l'ordinaire résultat que produittoute augmentation de capital c'est le coup classique, lafaçon de cravacher le succès, de donner un temps de galop auxcours, à chaque émission nouvelle. Mais il y avait aussi laréelle importance des entreprises que la maison allait lancer ;et de grandes affiches jaunes, collées dans tout Paris, annonçantla prochaine exploitation des mines d'argent du Carmel,achevaient de troubler les têtes, y allumaient un commencement degriserie, cette passion qui devait croître et emporter touteraison. Le terrain était préparé, le terreau impérial, fait dedébris en fermentation, chauffé des appétits exaspérés,extrêmement favorable à une de ces poussées folles de laspéculation, qui, toutes les dix à quinze années, obstruent etempoisonnent la Bourse, ne laissant après elles que des ruines etdu sang. Déjà, les sociétés véreuses naissaient comme deschampignons, les grandes compagnies poussaient aux aventuresfinancières, une fièvre intense du jeu se déclarait, au milieude la prospérité bruyante du règne, tout un éclat de plaisiret de luxe, dont la prochaine Exposition promettait d'être lasplendeur finale, la menteuse apothéose de féerie. Et, dans levertige qui frappait la foule, parmi la bousculade des autresbelles affaires s'offrant sur le trottoir, l'Universelle enfinse mettait en marche, en puissante machine destinée à toutaffoler, à tout broyer, et que des mains violentes chauffaientsans mesure, jusqu'à l'explosion. Réponse N°12 1658 Chapitre VI 216-258Par marocagregAdminle 2009-08-19 232229 D'emblée, le chapitre VI nous déplace aux locaux du journal l'espérance que Saccard avait acheté pour faire la réclame à sa banque. C'est l'occasion de voir comment les sociétés manipulent l'opinion via des journaux ou des publications les feuilles de la Bourse par exemple de toutes sortes. Saccard qui s'est réservé un bureau dans le local de l'Espérance commence par un coup d'éclat contre Huret qui a publié encore une fois un article trop laudatif à l'égard du ministre Rougon. Saccard reproche à son puissant frère son refus de lui rendre la pareille, en lui divulguant par exemple quelques secrets qui l'avantageraient à la Bourse. Mais avant de représenter la discussion importante entre Saccard et Huret, le narrateur développe une histoire parallèle, celle de Jordan et de sa femme Marcelle et les tracas financiers que ce couple rencontre, notamment avec le terrible chiffonnier de la dette Busch la dette jadis contractée 300 francs a maintenant presque doublé. On apprend dans ce même chapitre que les Maugendre, parents de Marcelle, qui ont jusqu'ici refusé d'aider Jordan et leur fille, sont progressivement, eux qui étaient des gens de travail, pris au piège de la spéculation, à la fièvre du jeu boursier, perdant de plus en plus d'argent lors de chaque liquidation. L'arrivée de Huret au journal laisse libre cours à une colère de Saccard qui refuse de continuer à être le chantre d'un ministre qui ne lui rend pas la pareille. La discussion entre Saccard et Huret permet de souligner les rapports étroits et les complicités qui se tissent entre l'argent le milieu des finances et la politique. Saccard qui a jusque-là accepté que son journal encense les politiques de son frère, se retourne brusquement contre lui, en critiquant violemment ses choix et ses décisions, notamment sur le plan de la politique étrangère les rapports avec l'Italie, l'Autriche et la Prusse. Cédant à sa haine de Gundermann, il critique la complicité de Rougon avec la "juiverie" la haute banque. Il demande alors à Huret et à Jantrou de se mettre en sourdine, d'arrêter momentanément les louanges adressées au ministre pour lui faire comprendre la nécessité d'une contrepartie. En fait toute la colère de Saccard contre Huret se révèle en définitive comme un simple rôle joué et bien calculé pour faire comprendre à Huret qu'il doit faire plus d'efforts pour tirer profit de ses rapports avec le ministre. Ce coup d'éclat ne restera pas sans effet puisque Huret, conscient des bénéfices qu'il tire lui-même de la prospérité de la banque universelle, finira par rapporter en exclusivité une information essentielle à Saccard une information qu'il a dérobée au ministre, en faisant croire à Saccard que c'est son frère qui la lui a envoyée la nouvelle de la paix entre l'Autriche et l'Italie. Conscients de l'importance d'un tel scoop sur les cours de la Bourse, Saccard et Huret se mettent incontinent sur un pied de guerre pour faire un grand coup financier. La Bourse connaît depuis plusieurs jours, à cause de la guerre, une tendance baissière. Les deux personnages achètent à coups de millions toutes les actions mises en vente, en faisant attention à ne pas alerter les autres boursiers, à ne pas réveiller leurs soupçons ce faisant, ils commettent un véritable délit d'initiés la description de la séance boursière à partir de la page 248 - voir passage en bas prend alors les allures d'une véritable bataille qui débouche sur un désastre immense pour la plupart des spéculateurs, y compris Gundermann qui perd 8 millions d'un seul coup. Quant à Saccard et à ses associés, ils engrengent une somme faramineuse le premier triomphe de Caroline et son frère s'inquiètent de plus en plus à cause du train d'enfer avec lequel on fait fonctionner la banque, surtout que beaucoup d'irrégularités sont constamment commises par Saccard, notamment au moment du deuxième doublement du capital une grande quantité d'actions émises ne sont pas souscrites, la banque spécule sur ses propres actions, etc. Gundermann, le roi de l'or, qui vient d'essuyer une défaite douloureuse, prophétise lui aussi une imminente débâcle de la banque universselle "devant l'engouement qui accueillait l'Universelle, il avait pris position, en observateur convaincu que les succès trop rapides, les prospérités mensongères menaient aux pires désastres." 254 Il compte d'ailleurs initier, au moment opportun, une vente à la baisse des actions de l'Universselle pour entraîner et précipiter sa une chute a réellement eu lieu à la fin du chapitre la Baronne Sandorff qui a résisté quelque temps à Saccard cède enfin à ses avances et devient sa maîtresse, fait qui cause une douleur vive à Caroline qui découvre par hasard la trahison de Saccard et la réalité des sentiments qu'elle éprouve pour passages importants de ce chapitreTexte1 Argent et politiquemariage d'intérêt"Laissez-moi donc tranquille ! Il n'a pas pu faire autrement...Mais est-ce qu'il m'a jamais averti, la veille d'une hausse oud'une baisse, lui qui est si bien placé pour tout savoir ?Souvenez-vous ! vingt fois je vous ai chargé de le sonder, vousqui le voyez tous les jours, et vous en êtes encore à m'apporterun vrai renseignement utile... Ce ne serait pourtant pas si grave,un simple mot que vous me répéteriez. -Sans doute, mais il n'aime pas ça, il dit que ce sont destripotages dont on se repent toujours. -Allons donc ! est-ce qu'il a de ces scrupules avec Gundermann ! Ilfait de l'honnêteté avec moi, et il renseigne Gundermann. -Oh ! Gundermann, sans doute ! Ils ont tous besoin de Gundermann,ils ne pourraient pas faire un emprunt sans lui. " Ducoup, Saccard triompha violemment, tapant dans ses mains. "Nous y voilà donc, vous avouez ! L'empire est vendu aux juifs,aux sales juifs. Tout notre argent est condamné à tomber entreleurs pattes crochues. L'Universelle n'a plus qu'à crouler devantleur toute- puissance. " Etil exhala sa haine héréditaire, il reprit ses accusations contrecette race de trafiquants et d'usuriers, en marche depuis dessiècles à travers les peuples, dont ils sucent le sang, commeles parasites de la teigne et de la gale, allant quand même, sousles crachats et les coups, à la conquête certaine du monde,qu'ils posséderont un jour par la force invincible de l'or. Et ils'acharnait surtout contre Gundermann, cédant à sa rancuneancienne, au désir irréalisable et enragé de l'abattre, malgréle pressentiment que celui-là était la borne où ils'écraserait, s'il entrait jamais en lutte. Ah ! ce Gundermann !un Prussien à l'intérieur, bien qu'il fût né en France ! caril faisait évidemment des voeux pour la Prusse, il l'auraitvolontiers soutenue de son argent, peut-être même lasoutenait-il en secret ! N'avait-il pas osé dire, un soir, dansun salon, que, si jamais une guerre éclatait entre la Prusse etla France, cette dernière serait vaincue ! "J'en ai assez, comprenez-vous, Huret ! et mettez-vous bien çadans la tête c'est que, si mon frère ne me sert à rien,j'entends ne lui servir à rien non plus... Quand vous m'aurezapporté de sa part une bonne parole, je veux dire unrenseignement que nous puissions utiliser, je vous laisseraireprendre vos dithyrambes en sa faveur. Est-ce clair ? " C'étaittrop clair. Jantrou, qui retrouvait son Saccard, sous lethéoricien politique, s'était remis à peigner sa barbe du boutde ses doigts. Mais Huret, bousculé dans sa finasserie prudentede paysan normand, paraissait fort ennuyé, car il avait placé safortune sur les deux frères, et il aurait bien voulu ne se fâcherni avec l'un ni avec l'autre. "Vous avez raison, murmura-t-il, mettons une sourdine, d'autantplus qu'il faut voir venir l'événement. Et je vous promets detout faire pour obtenir les confidences du grand homme. A lapremière nouvelle qu'il m'apprend, je saute dans un fiacre et jevous l'apporte. " Déjà,ayant joué son rôle, Saccard plaisantait. "C'est pour vous tous que je travaille, mes bons amis... Moi, j'aitoujours été ruiné et j'ai toujours mangé un million par an. "Zola,L'Argent, 2 pris au piège...Depuisquelque temps, les Maugendre changeaient à l'égard de leurfille. Elle les trouvait moins tendres, préoccupés, lentementenvahis d'une passion nouvelle, le jeu. C'était la communehistoire le père, un gros homme calme et chauve, à favorisblancs, la mère, sèche, active, ayant gagné sa part de lafortune, tous deux vivant trop grassement dans leur maison, deleurs quinze mille francs de rentes, s'ennuyant à ne plus rienfaire. Lui, n'avait eu, dès lors, d'autre distraction que detoucher son argent. A cette époque, il tonnait contre toutespéculation, il haussait les épaules de colère et de pitié, enparlant des pauvres imbéciles qui se font dépouiller, dans untas de voleries aussi sottes que malpropres. Mais, vers cetemps-là, une somme importante lui étant rentrée, il avait eul'idée de l'employer en reports ça, ce n'était pas de laspéculation, c'était un simple placement ; seulement, à partirde ce jour, il avait pris l'habitude, après son premier déjeuner,de lire avec soin, dans son journal, la cote de la Bourse, poursuivre les cours. Et le mal était parti de là, la fièvrel'avait brûlé peu à peu, à voir la danse des valeurs, à vivredans cet air empoisonné du jeu, l'imagination hantée de millionsconquis en une heure, lui qui avait mis trente années à gagnerquelques centaines de mille francs. Il ne pouvait s'empêcher d'enentretenir sa femme, pendant chacun de leurs repas quels coups ilaurait faits, s'il n'avait pas juré de ne jamais jouer ! et ilexpliquait l'opération, il manoeuvrait ses fonds avec la savantetactique d'un général en chambre, il finissait toujours parbattre triomphalement les parties adverses imaginaires, car il sepiquait d'être devenu de première force dans les questions deprimes et de reports. Sa femme, inquiète, lui déclarait qu'elleaimerait mieux se noyer tout de suite, plutôt que de lui voirhasarder un sou ; mais il la rassurait, pour qui le prenait-elle ?Jamais de la vie ! Pourtant, une occasion s'était présentée,tous deux, depuis longtemps, avaient la folle envie de faireconstruire dans leur jardin, une petite serre de cinq ou six millefrancs ; si bien qu'un soir, les mains tremblantes d'une émotiondélicieuse, il avait posé, sur la table à ouvrage de sa femme,les six billets, en disant qu'il venait de gagner ça à la Bourse un coup dont il était sûr, une débauche qu'il promettait biende ne pas recommencer, qu'il avait risquée uniquement à cause dela serre. Elle, partagée entre la colère et le saisissement desa joie, n'avait point osé le gronder. Le mois suivant, il selançait dans une opération à primes, en lui expliquant qu'il necraignait rien, du moment où il limitait sa perte. Puis, quediable ! dans le tas, il y avait tout de même de bonnes affaires,il aurait été bien sot de laisser le voisin en profiter. Et,fatalement, il s'était mis à jouer à terme, petitement d'abord,s'enhardissant peu à peu, tandis qu'elle, toujours agitée parses angoisses de bonne ménagère, les yeux en flammes pourtant aumoindre gain, continuait à lui prédire qu'il mourrait sur 3 La bataille boursièreUneheure sonna, la cloche annonça l'ouverture du marché. Ce fut uneBourse mémorable, une de ces grandes journées de désastre, d'unde ces désastres à la hausse, si rares, dont le souvenir restelégendaire. Dans l'accablante chaleur, au début, les coursbaissèrent encore. Puis, des achats brusques, isolés, comme descoups de feu de tirailleurs avant que la bataille s'engage,étonnèrent. Mais les opérations restaient lourdes quand même,au milieu de la méfiance générale. Les achats se multiplièrent,s'allumèrent de toutes parts, à la coulisse, au parapet ; onn'entendait plus que les voix de Nathansohn sous la colonnade, deMazaud, de Jacoby, de Delarocque à la corbeille, criant qu'ilsprenaient toutes les valeurs, à tous les prix ; et ce fut alorsun frémissement, une houle croissante, sans que personne pourtantosât se risquer, dans le désarroi de ce revirement cours avaient légèrement monté, Saccard eut le temps dedonner de nouveaux ordres à Massias, pour Nathansohn. Il priaégalement le petit Flory qui passait en courant, de remettre àMazaud une fiche, où il le chargeait d'acheter, d'achetertoujours ; si bien que Flory, ayant lu la fiche, frappé d'unaccès de foi, joua le jeu de son grand homme, acheta lui aussipour son compte. Et ce fut à cette minute, à deux heures moinsun quart, que le tonnerre éclata en pleine Bourse l'Autrichecédait la Vénétie à l'empereur, la guerre était finie. D'oùvenait cette nouvelle ? personne ne le sut, elle sortait de toutesles bouches à la fois, des pavés eux-mêmes. Quelqu'un l'avaitapportée, tous la répétaient dans une clameur, qui grossissaitavec la voix haute d'une marée d'équinoxe. Par bonds furieux,les cours se mirent à monter, au milieu de l'effroyable le coup de cloche de la clôture, ils s'étaient relevés dequarante, de cinquante francs. Ce fut une mêlée inexprimable,une de ces batailles confuses où tous se ruent, soldats etcapitaines, pour sauver leur peau, assourdis, aveuglés, n'ayantplus la conscience nette de la situation. Les fronts ruisselaientde sueur, l'implacable soleil qui tapait sur les marches, mettaitla Bourse dans un flamboiement d'incendie. Et,à la liquidation, lorsqu'on put évaluer le désastre, il apparutimmense. Le champ de bataille restait jonché de blessés et deruines. Moser, le baissier, était parmi les plus expiait durement sa faiblesse, pour l'unique fois qu'ilavait désespéré de la hausse. Maugendre perdait cinquante millefrancs, sa première perte sérieuse. La baronne Sandorff eut àpayer de si grosses différences, que Delcambre, disait-on, serefusait à les donner ; et elle était toute blanche de colèreet de haine, au seul nom de son mari, le conseiller d'ambassade,qui avait eu la dépêche entre les mains avant Rougon lui- même,sans lui en rien dire. Mais la haute banque, la banque juive,surtout, avait essuyé une défaite terrible, un vrai massacre. Onaffirmait que Gundermann, simplement pour sa part, y laissait huitmillions. Et cela stupéfiait, comment n'avait-il pas été averti? lui le maître indiscuté du marché, dont les ministresn'étaient que les commis et qui tenait les Etats dans sasouveraine dépendance ! Il y avait là un de ces concours decirconstances extraordinaires qui font les grands coups du un effondrement imprévu, imbécile, en dehors de touteraison et de toute logique. Zola,L'Argent, 4 Fêter la victoireCepremier triomphe de Saccard sembla être comme une floraison del'empire à son apogée. Il entrait dans l'éclat du règne, il enétait un des reflets glorieux. Le soir même où il grandissaitparmi les fortunes écroulées, à l'heure où la Bourse n'étaitplus qu'un champ morne de décombres, Paris entier se pavoisait,s'illuminait, ainsi que pour une grande victoire ; et des fêtesaux Tuileries, des réjouissances dans les rues, célébraientNapoléon III maître de l'Europe si haut, si grand, que lesempereurs et les rois le choisissaient comme arbitre dans leursquerelles et lui remettaient des provinces pour qu'il en disposâtentre eux. A la Chambre, des voix avaient bien protesté, desprophètes de malheur annonçaient confusément le terribleavenir, la Prusse grandie de tout ce que la France avait toléré,l'Autriche battue, l'Italie ingrate. Mais des rires, des cris decolère étouffaient ces voix inquiètes, et Paris, centre dumonde, flambait par toutes ses avenues et tous ses monuments, aulendemain de Sadowa, en attendant les nuits noires et glacées,les nuits sans gaz, traversées par la mèche rouge des obus. Cesoir-là, Saccard, débordant de son succès, battit les rues, laplace de la Concorde, les Champs-Elysées, tous les trottoirs oùbrûlaient des lampions. Emporté dans le flot montant despromeneurs, les yeux aveuglés par cette clarté de plein jour, ilpouvait croire qu'on illuminait pour le fêter n'était-il pas,lui aussi, le vainqueur inattendu, celui qui s'élevait au milieudes désastres ? Un seul ennui venait de gâter sa joie, la colèrede Rougon, qui terrible, avait chassé Huret, quand il avaitcompris d'où venait le coup de Bourse. Ce n'était donc pas legrand homme qui s'était montré bon frère, en lui envoyant lanouvelle ? Faudrait-il qu'il se passât de ce haut patronage, mêmequ'il attaquât le tout-puissant ministre ? Brusquement, en facedu palais de la Légion d'honneur, que surmontait une gigantesquecroix de feu, brasillant dans le ciel noir, il en prit larésolution hardie, pour le jour où il se sentirait les reinsassez forts. Et, grisé par les chants de la foule et lesclaquements des drapeaux, il revint rue Saint-Lazare, au traversde Paris en 5 lesprospérités mensongèresEndécembre, le cours de mille francs fut dépassé. Et alors, enface de l'Universelle triomphante, la haute banque s'émut, onrencontra Gundermann, sur la place de la Bourse, l'air distrait,entrant acheter des bonbons chez le confiseur, de son pasautomatique. Il avait payé ses huit millions de perte sans uneplainte, sans qu'un seul de ses familiers eût surpris sur seslèvres une parole de colère et de rancune. Quand il perdaitainsi, chose rare, il disait d'ordinaire que c'était bien fait,que cela lui apprendrait à être moins étourdi ; et l'onsouriait, car l'étourderie de Gundermann ne s'imaginait cette fois, la dure leçon devait lui rester en travers ducoeur, l'idée d'avoir été battu par ce casse-cou de Saccard, cefou passionné, lui si froid, si maître des faits et des hommes,lui était assurément insupportable. Aussi, dès cette époque,se mit-il à le guetter, certain de sa revanche. Tout de suite,devant l'engouement qui accueillait l'Universelle, il avait prisposition, en observateur convaincu que les succès trop rapides,les prospérités mensongères menaient aux pires le cours de mille francs était encore raisonnable, etil attendait pour se mettre à la baisse. Sa théorie était qu'onne provoquait pas les événements à la Bourse, qu'on pouvait auplus les prévoir et en profiter, quand ils s'étaient logique seule régnait, la vérité était, en spéculationcomme ailleurs, une force toute-puissante. Dès que les courss'exagéreraient par trop, ils s'effondreraient la baisse alorsse ferait mathématiquement, il serait simplement là pour voirson calcul se réaliser et empocher son gain. Et, déjà, ilfixait au cours de quinze cents francs son entrée en guerre. Aquinze cents, il commença donc à vendre de l'Universelle, peud'abord, davantage à chaque liquidation, d'après un plan arrêtéd'avance. Pas besoin d'un syndicat de baissiers, lui seulsuffirait, les gens sages auraient la nette sensation de la véritéet joueraient son jeu. Cette Universelle bruyante, cetteUniverselle qui encombrait si rapidement le marché et qui sedressait comme une menace devant la haute banque juive, ilattendait froidement qu'elle se lézardât d'elle-même, pour lajeter par terre d'un coup d'épaule. Zola,L'Argent, 1-2-3Chapitres 7-8-9Chapitres 10-11-12confidentialite
un tirailleur en enfer résumé de chaque chapitre