🐂 Glyphosate Combien De Temps Avant La Pluie

Combiende temps faut-il laisser sĂ©cher une dalle bĂ©ton avant de marcher dessus ? Avant de poser vos pieds sur une dalle en bĂ©ton, vous devrez la laisser sĂ©cher 10 semaines ou 1 semaine par centimĂštre d’épaisseur. Par exemple, si votre dalle bĂ©ton fait 5 centimĂštres, le temps de sĂ©chage estimĂ© est donc de 5 semaines. Combiende temps le glyphosate reste-t-il dans le sol ? Le sol demi-vie de glyphosate est d'environ 47 jours (avec une fourchette de 2 Ă  prĂšs de 200 jours selon sol type et diverses conditions environnementales). Mais il n'est pas actif pendant une grande majoritĂ© de ce temps. Afin de glyphosate pour ĂȘtre actif comme herbicide, il doit d'abord (Ă©videmment) pĂ©nĂ©trer dans Combiende temps avant crĂ©pis. 4 messages Page 1 sur 1. PrĂ©cĂ©dente Suivante . Meghx Messages: 6 EnregistrĂ© le: Mer Nov 05, 2008 7:07 pm. par Meghx » Ven Sep 16, 2011 11:36 pm Bonjour , Voila je viens de monter un muret en parpaing de 15 devant chez moi grĂące a vos conseil , dĂ©jĂ  merci pour cela ( 6m de long sur 40cm de hauteur ) J'aimerais savoir : - le Tondre la pelouse avec la rosĂ©e du matin est dĂ©jĂ  assez de soucis donc la pluie est dĂ©finitivement hors de question pour moi. Qu’est-ce qui me rend fou, c’est quand un client Ă  Uneraison supplĂ©mentaire d'attendre que le Roundup soit sec avant de permettre aux animaux de compagnie d'entrer dans une zone traitĂ©e est de s'assurer que le produit ne se propage pas des mauvaises herbes ciblĂ©es Ă  d'autres plantes. Le glyphosate est non sĂ©lectif et tue toute plante avec laquelle il entre en contact. Une fois appliquĂ©, Roundup est soit absorbĂ© par les plantes Combiende temps avant de pouvoir marcher sur une terrasse rĂ©alisĂ©e en moquette de pierre ? Le sĂ©chage va dĂ©pendre de la tempĂ©rature ambiante et du taux d'humiditĂ© dans l'air. A 20C° il faut compter 24 heures avant de pouvoir marcher dessus et 8 heures avant qu'il puisse y avoir de la pluie sur la moquette de pierre. Combiende temps avant le ban ? En sachant que je vient juste de me faire le lobby ^^ Des idĂ©e en combien de temps je serais ban ( juste pour savoir ) Lesguerres de la culture . Pourquoi le deuxiĂšme amendement ne protĂšge qu'une milice bien rĂ©glementĂ©e et Lorsqu'un juge fĂ©dĂ©ral de Californie a annulĂ© l'interdiction de 32 ans de l'État sur les armes d'assaut en Les femmes d'AmĂ©rique centrale fuyant la violence subissent plus de traumatismes aprĂšs Le nombre de femmes centramĂ©ricaines qui effectuent des voyages Depuisfin aoĂ»t et l'annonce de Nicolas Hulot sur l'opposition de la France Ă  la proposition de la Commission europĂ©enne de renouveler pour dix ans l'approbation du glyphosate, les organisations agricoles, inquiĂštes face Ă  l'absence d'alternative, font Ă©tat de leur incomprĂ©hension et appellent le Gouvernement Ă  faire marche arriĂšre. Le ministre chargĂ© de 14/15. Le vinaigre blanc. Le vinaigre blanc est particuliĂšrement efficace pour retirer les mauvaises herbes. Pour cela, diluez la moitiĂ© d’une bouteille de vinaigre blanc dans un litre d’eau et pulvĂ©risez la prĂ©paration sur les herbes folles. 15 /15. L’huile essentielle de basilic. Avecplus de 9 100 tonnes de matiĂšre active consommĂ©es en France mĂ©tropolitaine en 2016 (donnĂ©es Banque Nationale des Ventes des Distributeurs), tous usages confondus, le glyphosate est utilisĂ©, en agriculture, pour Ă©liminer les vĂ©gĂ©taux des parcelles avant semis et sans travailler le sol, ou pour dĂ©truire la flore difficile : plantes vivaces, invasives, allergĂšnes ou kstora Ă©crit: DĂ©sherbant systĂ©mique Ă  base de glyphosate 3 semaines minimum avant de semer. - Le glyphosate est un dĂ©sherbant systĂ©mique foliaire (vĂ©hiculer par la sĂšve). Il n'agit pas sur la germination donc le semis peut se faire dans la foulĂ©e. Coulagedu bĂ©ton contre la pluie battante. En cas de pluie lorsque le bĂ©ton est frais (environ 2 Ă  4 heures aprĂšs le malaxage), la surface doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e de la pluie. Si la finition n’est que rĂ©cemment terminĂ©e, l’eau de pluie ne doit pas causer de dommages tant qu’elle n’est pas enfoncĂ©e dans la surface et que le panneau Cesera pire s’il grĂȘle, car ces excĂšs d’eau peuvent avoir un impact sur la rĂ©sistance du bĂ©ton surtout si la pluie commence avant le temps de prise initial du bĂ©ton qui dure prĂšs de 30 minutes aprĂšs le coulage. Au-delĂ  du temps de prise final c’est-Ă -dire Ă  plus de 600 minutes aprĂšs le coulage, la pluie n’aura plus aucune incidence sur le bĂ©ton. En effet, d’ici lĂ , le LarĂ©glementation sur la rĂ©cupĂ©ration d'eau de pluie. La gestion des eaux pluviales est rĂ©gie par le Code Civil puis l'eau est rĂ©injectĂ©e Ă  la demande Ă  l'aide d'une pompe immergĂ©e dans la cuve et de nouveau filtrĂ©e, avant d'arriver aux robinets. CrĂ©dit d'impĂŽt . Un crĂ©dit d'impĂŽt de 25% est accordĂ© pour l'acquisition d'une citerne de rĂ©cupĂ©ration d'eau de pluie 1zJQiT. Ce dimanche 7 aoĂ»t les plus jeunes du club Gourdon Natation participaient au Challenge Yvette Andrada. Seuls les plus jeunes pouvaient participer Ă  cette compĂ©tition et chaque nageur devait effectuer un 200 m nage libre, un 100 m 4 nages, 150 m de spĂ©cialitĂ©s et le relais 4 fois 5 nages libres. Le classement se faisait au total des points de toutes les Ă©preuves. L’équipe filles composĂ©e de Charlise SĂ©guy Moinier, Louise Lebeau, MaĂŻlys De Oliveira et Antonia Faceira termine 1re et l’équipe composĂ©e de Lana Bas, Jade Parzadis Lou Ann Beduer et Skerry Shersha Angel termine 2e. Chez les garçons, l’équipe de LoĂŻc Pivetta, Gabin Troclet, Roussel-Sancier Thomas et Robinet Mathieu termine 2e et l’équipe de Flavio Benoit, Armand Diouf et Enzo VigiĂ© obtient une belle place d’honneur. GrĂące au bon comportement et aux bons rĂ©sultats des nageurs Gourdon Natation remporte le classement gĂ©nĂ©ral et le trophĂ©e. En parallĂšle du challenge Maxime Gaucher qui avait obtenu un jour plus tĂŽt Ă  Souillac son passeport de l’eau, a validĂ© l’ensemble des nages et obtenu son pass compĂ©tition. Jules Parjadis le plus jeune compĂ©titeur du club continue de valider les nages dont il aura besoin pour obtenir son pass Co-prĂ©sidentes Éliane Robinet et Josiane Janicot fĂ©licitent l’ensemble des nageurs et remercient les diffĂ©rents Officiels du club qui accompagnent les compĂ©titions, ainsi que les parents des nageurs. Le week-end prochain sera la 1re partie du CritĂ©rium d’Occitanie zone Ouest. Ce sujet comporte 66 messages et a Ă©tĂ© affichĂ© fois Le 05/05/2014 Ă  13h50 Env. 200 message Nord Bonjour, Je compte mettre du gazon de placage vers la mi-mai, fin-mai. Mon terrain a Ă©tĂ© Ă©galisĂ© avec un engin il y a 2 semaines, j'ai terminĂ© de pulvĂ©riser le dĂ©sherbant il y a 2 jours. Prochaine Ă©tape, retourner et ameublir la terre avec un tracteur. Question - le fait de passer avec un tracteur pour retourner/ameublir la terre peut-il "anĂ©antir" l'effet du dĂ©sherbant? est-ce qu'une durĂ©e d'attente est nĂ©cessaire? - dans combien de temps puis-je poser ma pelouse? - vue que mon terrain est trĂ©s argileux, et qu'il a Ă©tĂ© bien mĂ©langĂ© depuis un an et demi labourage, dĂ©caissement, Ă©talage des terres etc..., il y a probablement des zones plus "saines" que d'autre je veux dire plus ou moins riche en "bonne terre". Est-ce que je dois m'attendre Ă  un gazon non-homogĂšne en densitĂ©? Merci d'avance pour vos rĂ©ponses. 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Par message Ne vous prenez pas la tĂȘte pour la crĂ©ation et la dĂ©coration d'un jardin...Allez dans la section devis paysagiste du site, remplissez le formulaire et vous recevrez jusqu'Ă  5 devis comparatifs de paysagistes de votre rĂ©gion. Comme ça vous ne courrez plus aprĂšs les paysagistes, c'est eux qui viennent Ă  vous C'est ici Le 06/05/2014 Ă  17h53 Membre utile Env. 800 message Isere DĂ©sherbant systĂ©mique Ă  base de glyphosate 3 semaines minimum avant de semer 0 Membre utile Messages Env. 800 Dept Isere AnciennetĂ© + de 15 ans Le 06/05/2014 Ă  21h10 Membre utile Env. 500 message Marne Si tu dois retravailler ton sol, tu n'avais normalement pas besoin de dĂ©sherber. Certains utilisent la technique du "faux semis". C'est Ă  dire une prĂ©paration du sol... laisser les mauvaises graines germer, puis re-prĂ©paration qui dĂ©truit ces graines et semis. kstor a Ă©critDĂ©sherbant systĂ©mique Ă  base de glyphosate 3 semaines minimum avant de semer - Le glyphosate est un dĂ©sherbant systĂ©mique foliaire vĂ©hiculer par la sĂšve. Il n'agit pas sur la germination donc le semis peut se faire dans la foulĂ©e. Dans certaines cultures, il est mĂȘme utilisĂ© 24 Ă  48 aprĂšs le semis dans le cas de terrains prĂ©parĂ©s de bonne heure et assez sales avant le semis. Par contre pour avoir une bonne efficacitĂ© attend au moins 1 semaine car c'est assez long Ă  faire effet. Tout ça en supposant que ça soit vraiment du glyphosate que tu ais utilisĂ©... - Retourner la terre risque effectivement de faire apparaitre une nouvelle levĂ©e de mauvaises herbes, mais si c'est le cas, tu pourras nettoyer tout ça au sĂ©lectif une fois le gazon levĂ©e. - Il est possible mais pas obligatoire que tu ais des nuances dans ton gazon qui devraient s'estomper avec un peu de temps. 1 Membre utile Messages Env. 500 Dept Marne AnciennetĂ© + de 11 ans Le 07/05/2014 Ă  09h04 Env. 200 message Nord Bonjour, Je ne sais pas quel type de dĂ©sherbant j'ai utilisĂ©, je regarderais sur l'emballage. J'Ă©tais persuadĂ© qu'il fallait dĂ©sherber avant de retourner la terre, pour tuer les mauvaises herbes avant... 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 07/05/2014 Ă  13h03 Membre utile Env. 500 message Marne Le fait de retourner la terre dĂ©truit la plupart des mauvaises herbes, sauf le chiendent par exemple qui se multiplie facilement Ă  chaque fois que l'on coupe ces rhizomes. En gĂ©nĂ©ral, une mauvaise herbe est inoffensive tant qu'elle n'a pas encore fleurie... aprĂšs se forment les graines et la... c'est le drame! 0 Membre utile Messages Env. 500 Dept Marne AnciennetĂ© + de 11 ans Le 07/05/2014 Ă  13h20 Env. 200 message Nord Bon j'ai encore beaucoup Ă  apprendre sur ce genre de sujet... Le problĂšme c'est que mon terrain Ă©tait Ă  l'abandon depuis une dizaine d'annĂ©es... donc des mauvaises herbes qui ont fleuries et des graines qui se sont formĂ©es et germĂ©es Ă  leur tour je ne les compte mĂȘme pas... Le terrain a Ă©tĂ© dĂ©broussaillĂ© une 1Ăšre fois c'Ă©tait la foret vierge, et depuis il a Ă©tĂ© labourĂ© 2-3 fois en 2 ans pour Ă©viter de me faire dĂ©border. A chaque fois, ça repousse assez vite. RĂ©cemment, j'ai fait Ă©galiser le terrain avec les terres dĂ©caissĂ©s pour ma maison, mon accĂ©s chantier, et ma piscine. Donc 10-15cm de terre Ă©talĂ©s sur la mauvaise herbe. 3 semaines aprĂšs, ça transperce dĂ©jĂ ... Peut-ĂȘtre qu'en semant, la pelouse va prendre le dessus? 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 07/05/2014 Ă  16h10 Membre utile Env. 800 message Isere ced-51 a Ă©critSi tu dois retravailler ton sol, tu n'avais normalement pas besoin de dĂ©sherber. Certains utilisent la technique du "faux semis". C'est Ă  dire une prĂ©paration du sol... laisser les mauvaises graines germer, puis re-prĂ©paration qui dĂ©truit ces graines et semis. kstor a Ă©critDĂ©sherbant systĂ©mique Ă  base de glyphosate 3 semaines minimum avant de semer - Le glyphosate est un dĂ©sherbant systĂ©mique foliaire vĂ©hiculer par la sĂšve. Il n'agit pas sur la germination donc le semis peut se faire dans la foulĂ©e. Dans certaines cultures, il est mĂȘme utilisĂ© 24 Ă  48 aprĂšs le semis dans le cas de terrains prĂ©parĂ©s de bonne heure et assez sales avant le semis. Par contre pour avoir une bonne efficacitĂ© attend au moins 1 semaine car c'est assez long Ă  faire effet. Tout ça en supposant que ça soit vraiment du glyphosate que tu ais utilisĂ©... - Retourner la terre risque effectivement de faire apparaitre une nouvelle levĂ©e de mauvaises herbes, mais si c'est le cas, tu pourras nettoyer tout ça au sĂ©lectif une fois le gazon levĂ©e. - Il est possible mais pas obligatoire que tu ais des nuances dans ton gazon qui devraient s'estomper avec un peu de temps. C est roundup qui conseille d attendre 3 semaines 0 Membre utile Messages Env. 800 Dept Isere AnciennetĂ© + de 15 ans Le 07/05/2014 Ă  18h46 Membre utile Env. 2000 message Cholet 49 49 Bsoir, petite contribution perso, lors de la mise en oeuvre de ma pelouse par mon paysagiste ils ont desherbĂ© le sol au pulvĂ©risateur et retournĂ© le terrainĂ a la mini pelle dans la foulĂ©e ! par contre c'Ă©tait vraiment retournĂ© dessus/ dessous ma pelouse a poussĂ© sans soucis j'habite ici ! => "la mer c'est comme le ciel... mais par terre" La Chanson du Dimanche 0 Membre utile Messages Env. 2000 De Cholet 49 49 AnciennetĂ© + de 16 ans Le 07/05/2014 Ă  20h15 Membre utile Env. 500 message Marne Oui pas de souci pour ça, c'est pour ĂȘtre sĂ»r que les plantes les plus rĂ©sistantes soient bien touchĂ©es. 3 semaines c'est large quand mĂȘme, il faut voir quelles adventices sont prĂ©sentes sur le terrain mais en gĂ©nĂ©ral quand on laisse une bonne semaine, la plupart des herbes sont entrain de mourir. zeujerk a Ă©critBsoir, petite contribution perso, lors de la mise en oeuvre de ma pelouse par mon paysagiste ils ont desherbĂ© le sol au pulvĂ©risateur et retournĂ© le terrainĂ a la mini pelle dans la foulĂ©e ! par contre c'Ă©tait vraiment retournĂ© dessus/ dessous ma pelouse a poussĂ© sans soucis. Pour moi, dans ce cas, le dĂ©sherbage Ă©tait inutile puisque il n'a pas eu le temps de faire son effet. Pique-bouffigue a Ă©crit Bon j'ai encore beaucoup Ă  apprendre sur ce genre de sujet... Le problĂšme c'est que mon terrain Ă©tait Ă  l'abandon depuis une dizaine d'annĂ©es... donc des mauvaises herbes qui ont fleuries et des graines qui se sont formĂ©es et germĂ©es Ă  leur tour je ne les compte mĂȘme pas... Le terrain a Ă©tĂ© dĂ©broussaillĂ© une 1Ăšre fois c'Ă©tait la foret vierge, et depuis il a Ă©tĂ© labourĂ© 2-3 fois en 2 ans pour Ă©viter de me faire dĂ©border. A chaque fois, ça repousse assez vite. RĂ©cemment, j'ai fait Ă©galiser le terrain avec les terres dĂ©caissĂ©s pour ma maison, mon accĂ©s chantier, et ma piscine. Donc 10-15cm de terre Ă©talĂ©s sur la mauvaise herbe. 3 semaines aprĂšs, ça transperce dĂ©jĂ ... Peut-ĂȘtre qu'en semant, la pelouse va prendre le dessus? Petites questions - quelle surface Ă  engazonner? - Il y a une raison particuliĂšre pour avoir choisi cette date de semis? Si arrive une pĂ©riode de sĂ©cheresse derriĂšre, ça va te couter cher en eau...Attendre l'automne serait quand mĂȘme bien mieux. 0 Membre utile Messages Env. 500 Dept Marne AnciennetĂ© + de 11 ans Le 08/05/2014 Ă  22h55 Env. 200 message Nord Bonsoir, Alors, j'ai au total environ 1000mÂČ. Je voudrais le faire maintenant tout simplement parce que mon petit garcon de 3 ans voudrait jouait au ballon dans la pelouse avec moi... Plus sĂ©rieusement, je voudrais pas passer tout l'Ă©tĂ© Ă  me battre contre les mauvaises herbes. Je voudrais avoir quelque chose de propre. Je prĂ©vois de mettre du gazon de plaquage en rouleaux sur 400mÂČ pour avoir une pelouse fournie tout de suite, et semer de maniĂšre traditionnelle le reste du terrain. Et en effet je vais prier pour qu'il pleuve pendant 10 jours aprĂ©s la pose des rouleaux... 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 14/05/2014 Ă  15h56 Membre utile Env. 9000 message Bresse- SaĂŽne & Loire 71 71 Pique-bouffigue a Ă©crit Et en effet je vais prier pour qu'il pleuve pendant 10 jours aprĂ©s la pose des rouleaux... Vu qu'on prie tous pour avoir du soleil durant les 6 prochains mois, tu es marron 0 Membre utile Messages Env. 9000 De Bresse- SaĂŽne & Loire 71 71 AnciennetĂ© + de 17 ans Le 14/05/2014 Ă  22h23 Env. 200 message Nord Tiens beh justement quelques news! J'ai pas priĂ© mais il pleut depuis quasiment une semaine c'est bĂȘte j'ai encore rien semĂ©... J'ai contactĂ© l'agriculteur qui va me prĂ©parer le terrain, il me dit qu'il ne peut rien faire avec un temps pluvieux. D'aprĂ©s lui, il ne peut venir que si il fait sec depuis une semaine Ă  la louche, il faut qu'au moins 5cm d'Ă©paisseur de terre soit sĂšche. Il me dit aussi que comme la terrain vient d'ĂȘtre nivelĂ© dĂ©but avril, pas la penne de retourner la terre, uniquement un passage Ă  la herse rotative suffira. LĂ  oĂč je suis le plus Ă©tonnĂ©, c'est qu'il me prĂ©tend qu'il n'y a pas forcĂ©ment d'Ă©poque pour semer "jusqu'Ă  octobre". Pour lui l'important est que la terre soit bien prĂ©parĂ©... Que pensez-vous de tout cĂ ? 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 14/05/2014 Ă  22h45 Membre utile Env. 500 message Marne Il a raison, il n'y a pas "forcĂ©ment" de saison pour semer du gazon. Ça dĂ©pend clairement du temps qu'il va faire derriĂšre. Une annĂ©e pluvieuse, comme l'annĂ©e derniĂšre, est l'idĂ©ale pour les semis faits au printemps. C'est pour ça que l'automne est gĂ©nĂ©ralement privilĂ©giĂ© car la terre est encore chaude et la pluie est normalement plus prĂ©sente. 0 Membre utile Messages Env. 500 Dept Marne AnciennetĂ© + de 11 ans Le 20/05/2014 Ă  14h19 Env. 200 message Nord Suite du feuilleton! Le cousin agriculteur est passĂ© hier matin me prĂ©parer le terrain. Un gros tracteur avec une herse rotative, il m'a fait du bon boulot, le terrain et bien "poudreux" j'avais du mal Ă  imaginer tellement les mottes argileuse Ă©tait grosses et dures. Maintenant, je vais faire un passage pour enlever cailloux, morceaux de tuiles/briques, morceaux de branchages, et touffes d'herbes arrachĂ©s etc... Il me propose de semer samedi matin si la mĂ©tĂ©o le permet. J'ai cependant un gros doute sur la bordure du terrain au pied d'une clĂŽture en plaques de bĂ©ton, j'ai encore pas mal de ronces/broussailles. J'avais pas mal enlevĂ© Ă  la main, et j'ai aussi passĂ© du dĂ©sherbant mais pas un spĂ©cial ronces, un "classique" Ă  base de glysophate. Malheureusement, ça reprend dĂ©ja... D'une part j'ai pas pu tout bien dĂ©raciner Ă  la main certaines racines sont trĂšs profondes, et d'autre part j'ai surement pas utilisĂ© le bon produit. Que me conseillez-vous? - traiter avec anti-ronces dĂ©brouissaillant avant de semer la pelouse dans ce cas, combien d'attente avant de semer? - semer partout sauf dans la zone ou j'ai des ronces pour avoir un gazon plus rapidement, traiter en parallĂšle la zone "malade" et semer plus tard cette zone? Dans ce cas, est-ce que le produit anti-ronce va bien attaquer la zone concernĂ©e, ou peut-il s'Ă©tendre et pourrir ma pelouse? Autres question concernant l'arrosage, le "cousin" agriculteur m'a donnĂ© un conseil qui m'arrangerait bien mais je suis sceptique. Il me dit tout simplement de pas arroser!! - D'une part parce que le jet d'eau risque de faire bouger les graines et crĂ©er des zones plus denses que d'autres ou alors faut installer un systĂšme d'arrosage complet qui arrose en "pluie" - D'autre part, parce qu'il faut faire "souffrir" les graines pour les renforcer, et la pelouse sera plus belle et plus robuste par la suite - Et enfin parce qu'il n'y a aucun risque que la pelouse "grille" et meurt. S'il ne pleut pas, elle "sortira" plus tardivement tout simplement. Si il pleut elle poussera plus vite. En conclusion, la question de l'arrosage et simplement guidĂ©e par la question "est-ce que je veux une pelouse rapidement ou est-ce que j'ai le temps?" Qu'en pensez-vous?? 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 20/05/2014 Ă  15h43 Bloggeur Env. 300 message Rouen 76 Salut! Franchement, semer fin mai, je l'ai fait, et c'est pas top... Si tu arroses, tu devras le faire tout l'Ă©tĂ© au risque sinon de voir tout cramer et envahit par les "mauvaises" herbes... AdhĂ©rant AAMOI9230 0 Bloggeur Messages Env. 300 De Rouen 76 AnciennetĂ© + de 11 ans En cache depuis le vendredi 12 aout 2022 Ă  11h26 Ce sujet vous a-t-il aidĂ© ? Un essai d’évaluation des quantitĂ©s de substances de synthĂšse et de mĂ©taux dĂ©versĂ©s sous la forme d’apports diffus ou de rejets ponctuels dans les milieux naturels et de leur impact potentiel sur l’eau. Eau-Evolution s’intĂ©resse ici Ă  la pression exercĂ©e par les micropolluants chimiques, toutes origines confondues, sur le milieu naturel rĂ©cepteur. Les diffĂ©rentes donnĂ©es publiques recueillies ne permettent pas d’avoir un historique assez ancien et elles ne sont malheureusement souvent ni adaptĂ©es, ni prĂ©cises ni exhaustives. C’est pourquoi l’objectif de Eau-Evolution est trĂšs modeste pouvoir se faire une idĂ©e, mĂȘme approximative, de la pression chimique diffuse ou ponctuelle sur la ressource en eau et de la qualitĂ© des donnĂ©es dans ce ordres de grandeur et quelques calculs "au coin du zinc" permettent de comparer les pressions exercĂ©es par les pesticides et par les rejets industriels sur les cours d’eau. METHODE Les donnĂ©es de production de substances chimiques en Europe Elles ont Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©es sur le Portail environnement de Eurostat "The indicator is compiled for 168 toxic chemicals
 This indicator presents the trend in aggregated production volumes of toxic chemicals, broken down into five toxicity classes. The toxicity classes, beginning with the most dangerous, are Carcinogenic, mutagenic and reprotoxic CMR-chemicals ; Chronic toxic chemicals ; Very toxic chemicals ; Toxic chemicals ; Harmful chemicals". Les donnĂ©es sur les rejets ponctuels de substances chimiques en France Elles ont Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©es en aoĂ»t 2009 sur le site IREP RĂ©pertoire du Registre français des Ă©missions polluantes et couvrent la France entiĂšre. Ces donnĂ©es concernent les installations classĂ©es Ă©tablissements industriels et Ă©levages soumises Ă  autorisation prĂ©fectorale et ayant des Ă©missions au-dessus des seuils de l’arrĂȘtĂ© du 31 janvier 2008. Les stations d’épuration publiques qui sont dans le champ de la nomenclature des installations classĂ©es, par exemple qui ne traitent pas uniquement des eaux rĂ©siduaires urbaines, font partie du registre IREP. Les donnĂ©es sur les quantitĂ©s de pesticides en France Elles ont Ă©tĂ© relevĂ©es en aoĂ»t 2009 sur les sites ORP Observatoire des RĂ©sidus de Pesticides de 1990 Ă  2000, et INFO de 2001 Ă  2008. Ces donnĂ©es concernent la France mĂ©tropole. Les autres donnĂ©es Elles concernent la France mĂ©tropole, de façon Ă  pouvoir ĂȘtre croisĂ©es avec les donnĂ©es sur les quantitĂ©s de pesticides prĂ©cĂ©dentes. Elles ont Ă©tĂ© relevĂ©es sur les sites Ressource en eau renouvelable 186293 millions m3/an Eurostat Portail environnement Stock d’eaux souterraines environ 2000 milliards de m3 Cnrs Dossier eau SAU 27541223 ha en 2007 AGRESTE Rapports publics Surface totale 54908687 ha AGRESTE Rapports publics Nombre d’exploitations agricoles 506926 en 2007 AGRESTE Rapports publics Population 62449 milliers en 2009 INSEE population RESULTATS Un aperçu gĂ©nĂ©ral avec les donnĂ©es de production de substances chimiques toxiques dans l’Europe des 15. Puis un zoom sur les donnĂ©es de pression disponibles pour les secteurs industriel et agricole pollution diffuse en France. La production de substances chimiques toxiques en Europe Les donnĂ©es publiques de production de substances toxiques en Europe permettent d’avoir une idĂ©e malheureusement trĂšs approximative de la pression chimique et de son Ă©volution en Europe car, sauf erreur, on ne dispose pas des donnĂ©es sur les quantitĂ©s utilisĂ©es. De plus, ces donnĂ©es ne sont pas forcĂ©ment exhaustives, trĂšs agrĂ©gĂ©es, sans que l’on ait le dĂ©tail des quantitĂ©s par substance ni par pays. Le systĂšme d’agrĂ©gation des substances par niveau de toxicitĂ© est cependant assez parlant. La production annuelle Ces chiffres sont impressionnants par leur stabilitĂ©, par leur niveau et par le potentiel lĂ©tal qu’ils reprĂ©sentent pour la vie et la biodiversitĂ©. Ainsi en 2007, la production Ă©tait, en moyenne pour chaque pays, de 2200000 tonnes de cancĂ©rogĂšnes, mutagĂšnes et reprotoxiques 533000 tonnes de toxiques chroniques 2267000 tonnes de substances trĂšs toxiques 4333000 tonnes de substances toxiques 2933000 tonnes de substances dangereuses 8933000 tonnes de substances chimiques non classĂ©es comme toxiques Il faut espĂ©rer que les ouvriers qui les manipulent en Europe ou dans le monde sont suffisamment informĂ©s et protĂ©gĂ©s. Le cumul depuis 1996 Beaucoup de ces substances, si elles se retrouvent dans les milieux naturels, seront persistantes sous la forme de la molĂ©cule mĂšre ou d’un ou plusieurs de ses mĂ©tabolites. C’est pourquoi la pression chimique se mesure aussi en terme de cumuls sur plusieurs annĂ©es. Une fois que ces substances ont fini leur cycle de vie incorporĂ©es dans les produits et objets que nous utilisons tous les jours, quel est le risque de les retrouver dans les cours d’eau, les nappes souterraines, les eaux marines, l’air, les sols et bioaccumulĂ©es dans les graisses des ĂȘtres vivants, en Europe ou ailleurs ? Les rejets ponctuels industriels de substances chimiques toxiques en France Comme prĂ©cisĂ© sur le site de l’IREP, les donnĂ©es ne sont pas exhaustives, ni au niveau des substances, ni au niveau des Ă©tablissements industriels pris en compte "Ce registre est constituĂ© des donnĂ©es dĂ©clarĂ©es chaque annĂ©e par les exploitants site de tĂ©lĂ©-dĂ©claration L’obligation de dĂ©claration par les exploitants des installations industrielles et des Ă©levages est fixĂ©e polluants concernĂ©s et seuils de dĂ©claration par l’arrĂȘtĂ© du 24 dĂ©cembre 2002 puis par l'arrĂȘtĂ© du 31 janvier 2008 relatifs Ă  la dĂ©claration annuelle des Ă©missions polluantes des installations classĂ©es soumises Ă  autorisation JO du 07 mars 2003. Pour de nombreuses raisons, un tel registre ne peut ĂȘtre exhaustif. Les installations concernĂ©es sont les installations classĂ©es soumises Ă  autorisation prĂ©fectorale, et plus particuliĂšrement les installations relevant de la directive IPPC directive 96/61/CE relative Ă  la prĂ©vention et Ă  la rĂ©duction intĂ©grĂ©es de la pollution. Le registre vise cent polluants pour les Ă©missions dans l’eau, cinquante pour les Ă©missions dans l’air notamment des substances toxiques et cancĂ©rigĂšnes et 400 catĂ©gories de dĂ©chets dangereux". Compte tenu des enjeux, on aimerait connaitre les "nombreuses raisons" pour lesquelles "un tel registre ne peut ĂȘtre exhaustif". Les rejets industriels Ă©mis aprĂšs traitement ou prĂ©-traitement au sein de l’établissement vont soit dans le milieu naturel rejets directs, soit dans une station d’épuration collective rejets indirects pour les Ă©tablissements industriels raccordĂ©s. Eau-Evolution ne s’intĂ©resse ici qu’au sous-ensemble de donnĂ©es qui concernent les micropolluants, et les a classĂ©es en substances chimiques de synthĂšse pesticides, HAP et autres substances organiques ou en mĂ©taux au sens large. Les rejets ont Ă©tĂ© sommĂ©s par substance ou groupe de substances, par annĂ©e et par type de rejet, direct ou indirect. La qualitĂ© des donnĂ©es ne permet pas de comparer les chiffres d’une annĂ©e sur l’autre ni d’effectuer des cumuls les rĂ©sultats ci-dessous ne valent donc que pour se faire une idĂ©e de l’ordre de grandeur de ces rejets. Le nombre d’établissements pris en compte Le tableau ci-dessous prĂ©sente la progression annuelle du nombre d’établissements pour lesquels on a des dĂ©clarations disponibles, c’est-Ă -dire avec au moins un rejet dĂ©clarĂ© dans l’eau, direct ou indirect __AnnĂ©e____Tous macro et micropolluants____HAP____Pesticides____Autres synthĂ©tiques____MĂ©taux__ 20031138717137317 20041080727183374 200511841527178398 200611691334166391 2007200678662881355 Ce nombre progresse fortement en 2007, particuliĂšrement pour les mĂ©taux qui sont les rejets de micropolluants qui concernent le plus d’établissements. Les rejets annuels Tonnages annuels de mĂ©taux La quantitĂ© de mĂ©taux rejetĂ©e dĂ©clarĂ©e, tous mĂ©taux confondus, est d’environ 100000 t/an. La qualitĂ© des donnĂ©es ne permet pas de prĂ©senter les cumuls sur plusieurs annĂ©es. Ces cumuls seraient pourtant particuliĂšrement pertinents pour Ă©valuer correctement la pression des mĂ©taux sur les cours d’eau et les mers. Tonnages annuels de substances synthĂ©tiques La quantitĂ© de substances de synthĂšse rejetĂ©e dĂ©clarĂ©e, toutes substances confondues, est d’environ 1000 t/an. LĂ  aussi, la qualitĂ© des donnĂ©es ne permet pas de prĂ©senter les cumuls sur plusieurs annĂ©es. Proportions entre rejets directs et indirects On constate que la grande majoritĂ© des quantitĂ©s de mĂ©taux rejetĂ©e se fait par voie directe. Pour les substances synthĂ©tiques, la proportion des rejets directs est d’environ 80 % des quantitĂ©s rejetĂ©es. Les rejets maximaux par substance et par Ă©tablissement entre 2003 et 2007 Ci-dessous, le dĂ©tail des 69 substances micropolluants ou groupes de substances pour lesquelles un rejet a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© entre 2003 et 2007, avec le rejet maximum annuel de la substance pour un mĂȘme Ă©tablissement sur cette pĂ©riode la plupart de ces rejets sont directs, dans le cas contraire cela est prĂ©cisĂ© au cas par cas HAP AnthracĂšne 44 kg/an, Benzo[a]pyrĂšne benzo[d-e-f]chrysĂšne 10,3 kg/an, FluoranthĂšne 2 100 kg/an raccordĂ©, Hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP 3 690 kg/an Pesticides 1-2-dibromoĂ©thane dibromure d'Ă©thylĂšne 4 kg/an, Alachlore 0,14 kg/an, AldĂ©hyde formique formaldĂ©hyde 49 000 kg/an, Atrazine 2,4 kg/an, Chlorfenvinphos 0,00025 kg/an raccordĂ©, Chlorpyriphos 0,5 kg/an, Diuron 18 kg/an, Endosulfan 0,6 kg/an, Epichlorhydrine 1-chloro-2-3-Ă©poxypropane 1 110 kg/an, HexachlorobenzĂšne HCB 9,9 kg/an, Hexachlorocyclohexane HCH 174 kg/an, Isoproturon 19 kg/an, NaphthalĂšne 960 kg/an, PentachlorobenzĂšne 0,004 kg/an, PentachlorophĂ©nol PCP 10,4 kg/an, Simazine 2,4 kg/an, Trifluraline 0,0013 kg/an raccordĂ© Autres substances synthĂ©tiques 1-2-dichloroĂ©thane DCE-chlorure d'Ă©thylĂšne 2 270 kg/an raccordĂ©, 1-4-dioxane 10 000 kg/an, 3-3'-dichlorobenzidine 28 kg/an, Acrylonitrile 3 600 kg/an, Aniline 5 430 kg/an, BenzĂšne 6 200 kg/an, BenzĂšne-toluĂšne-Ă©thylbenzĂšne-xylĂšnes BTEX 20 000 kg/an, Chloroalcanes C10-13 1,6 kg/an, Chloroforme trichloromĂ©thane 7 200 kg/an, Chlorure de vinyle chloroĂ©thylĂšne-monochlorure de vinyle-CVM 1 000 kg/an, ComposĂ©s organohalogĂ©nĂ©s AOX 99 000 kg/an, CrĂ©sol mĂ©lange d'isomĂšres 50 kg/an, Di2-Ă©thylhexylephtalate DEHP 833 kg/an, DichloromĂ©thane DCM-chlorure de mĂ©thylĂšne 23 200 kg/an, Dioxines et furanes PCDD + PCDF exprimĂ©s en iTeq 0,0005 kg/an, DiphĂ©nylethers bromĂ©s 0,022 kg/an raccordĂ©, HexachlorobutadiĂšne HCBD 38 kg/an, Hydrazine 4 500 kg/an, Hydrocarbures C total 550 000 kg/an, NonylphĂ©nols 15 000 kg/an raccordĂ©, OctylphĂ©nols 0,5 kg/an, Oxyde de propylĂšne 1-2 Ă©poxypropane 2 100 kg/an, Oxyde d'Ă©thylĂšne oxiranne 3 100 kg/an, PhĂ©nols Ctotal 74 900 kg/an raccordĂ©, Sulfate de dimĂ©thyle 12 000 kg/an, Sulfure de carbone 27 900 kg/an, TĂ©trachloroĂ©thylĂšne PER-perchloroĂ©thylĂšne 2 700 kg/an, TĂ©trachlorure de carbone TCM-tĂ©trachloromĂ©thane 250 kg/an, TributylĂ©tain et composĂ©s 11 kg/an, TrichlorobenzĂšnes TCB 1 800 kg/an, TrichloroĂ©thylĂšne TRI 73 000 kg/an MĂ©taux Aluminium et ses composĂ©s Al 24 000 000 kg/an, Antimoine et ses composĂ©s Sb 310 kg/an, Arsenic et ses composĂ©s As 2 400 kg/an, BĂ©ryllium glucinium 0,1 kg/an, Cadmium et ses composĂ©s Cd 430 kg/an, Chrome et ses composĂ©s Cr 590 000 kg/an, Chrome hexavalent et ses composĂ©s 9 800 kg/an, Cobalt et ses composĂ©s Co 4 400 kg/an, Cuivre et ses composĂ©s Cu 13 000 000 kg/an, Etain et ses composĂ©s Sn 6 930 kg/an, Fer et ses composĂ©s Fe 98 000 000 kg/an, ManganĂšse et ses composĂ©s Mn 180 000 kg/an raccordĂ©, Mercure et ses composĂ©s Hg 308 kg/an, Nickel et ses composĂ©s Ni 28 000 000 kg/an, Plomb et ses composĂ©s Pb 21 000 kg/an, Titane et ses composĂ©s Ti 17 400 000 kg/an, Zinc et ses composĂ©s Zn 1 200 000 kg/an Comment de tels niveaux de rejets de matiĂšre premiĂšre par Ă©tablissement, mĂȘme s’ils respectent les valeurs limites d’émission pH, tempĂ©rature, dĂ©bits, concentrations, flux, peuvent-ils ĂȘtre encore autorisĂ©s aprĂšs 2000 ? La question se pose particuliĂšrement pour certaines substances synthĂ©tiques persistantes et pour les mĂ©taux qui vont se fixer sur les MES et les sĂ©diments et s’accumuler dans les mers au rythme des crues annuelles. La composition des rejets dĂ©taillĂ©e par substance en 2007 En 2007, les rejets ponctuels totaux Ă©taient de 100817 tonnes de mĂ©taux dont 457 tonnes raccordĂ©s et de 955 tonnes de substances synthĂ©tiques dont 200 tonnes raccordĂ©s. Les rejets raccordĂ©s de mĂ©taux 0,4% se retrouvent sans doute en grande partie dans les boues des stations d’épuration collectives. Ce n’est pas forcĂ©ment le cas pour les substances synthĂ©tiques raccordĂ©es 21% qui ne sont en outre que peu dĂ©gradĂ©es lors de leur passage dans des stations d’épuration collectives non Ă©quipĂ©es pour les Ă©liminer spĂ©cifiquement, et qui se retrouvent a priori donc en grande partie dans les cours d’eau La part de contamination toxique des boues des stations d’épuration collectives due aux rejets des Ă©tablissements industriels classĂ©s est estimĂ©e pour 2004 dans Aperçu de la pression sur la ressource en eau 2 QualitĂ© gĂ©nĂ©rale. Ci-dessous donc le dĂ©tail des 57 substances micropolluants ou groupes de substances pour lesquelles un rejet a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© en 2007, avec le rejet total direct + raccordĂ© correspondant HAP AnthracĂšne 1,8 kg, Benzo[a]pyrĂšne benzo[d-e-f]chrysĂšne 19,6 kg, FluoranthĂšne 40,6 kg, Hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP 66,2 kg Pesticides Alachlore 0,2 kg, AldĂ©hyde formique formaldĂ©hyde 3 160 kg, Atrazine 0,9 kg, Chlorfenvinphos 0,0004 kg, Chlorpyriphos 0,7 kg, Diuron 26,3 kg, Endosulfan 0,6 kg, HexachlorobenzĂšne HCB 2,2 kg, Hexachlorocyclohexane HCH 195,7 kg, Isoproturon 7,3 kg, NaphthalĂšne 735,9 kg, PentachlorobenzĂšne 0,004 kg, PentachlorophĂ©nol PCP 0,1 kg, Simazine 2,5 kg, Trifluraline 0,003 kg Autres substances synthĂ©tiques 1-2-dichloroĂ©thane DCE-chlorure d'Ă©thylĂšne 3 783,3 kg, Aniline 7 840 kg, BenzĂšne 7 971,5 kg, BenzĂšne-toluĂšne-Ă©thylbenzĂšne-xylĂšnes BTEX 15 915 kg, Chloroforme trichloromĂ©thane 3 955,2 kg, Chlorure de vinyle chloroĂ©thylĂšne-monochlorure de vinyle-CVM 672 kg, ComposĂ©s organohalogĂ©nĂ©s AOX 491 430 kg, Di2-Ă©thylhexylephtalate DEHP 1 049,4 kg, DichloromĂ©thane DCM-chlorure de mĂ©thylĂšne 73 127,7 kg, Dioxines et furanes PCDD + PCDF exprimĂ©s en iTeq 0,001 kg, DiphĂ©nylethers bromĂ©s 0,04 kg, HexachlorobutadiĂšne HCBD 41,9 kg, Hydrazine 172 kg, Hydrocarbures C total 218 600 kg, NonylphĂ©nols 56,9 kg, OctylphĂ©nols 0,6 kg, Oxyde d'Ă©thylĂšne oxiranne 40 kg, PhĂ©nols Ctotal 120 707,2 kg, TĂ©trachloroĂ©thylĂšne PER-perchloroĂ©thylĂšne 2 831,9 kg, TĂ©trachlorure de carbone TCM-tĂ©trachloromĂ©thane 204,3 kg, TributylĂ©tain et composĂ©s 0,1 kg, TrichlorobenzĂšnes TCB 1 586,3 kg, TrichloroĂ©thylĂšne TRI 1 289,1 kg MĂ©taux Aluminium et ses composĂ©s Al 19 584 240 kg, Arsenic et ses composĂ©s As 3 230 kg, Cadmium et ses composĂ©s Cd 1 602 kg, Chrome et ses composĂ©s Cr 479 137 kg, Chrome hexavalent et ses composĂ©s 515 kg, Cobalt et ses composĂ©s Co 1 242 kg, Cuivre et ses composĂ©s Cu 58 853 kg, Etain et ses composĂ©s Sn 6 653 kg, Fer et ses composĂ©s Fe 79 834 280 kg, ManganĂšse et ses composĂ©s Mn 291 158 kg, Mercure et ses composĂ©s Hg 707 kg, Nickel et ses composĂ©s Ni 32 895 kg, Plomb et ses composĂ©s Pb 15 620 kg, Titane et ses composĂ©s Ti 247 352 kg, Zinc et ses composĂ©s Zn 259 869 kg Si on enlĂšve le Fer 79,8 milliers de tonnes, encore que les rejets paraissent trĂšs Ă©levĂ©s pour ne pas avoir d’impact, tous les autres mĂ©taux sont potentiellement toxiques ou trĂšs toxiques. Notons en particulier, les rejets de 19,6 milliers de tonnes d’Aluminium, et de 1,1 milliers de tonnes partagĂ©s entre, dans l’ordre dĂ©croissant des quantitĂ©s, Chrome, Zinc, Titane, Cuivre, nickel, Plomb, Etain, Arsenic, Cadmium, Cobalt et Mercure. Quant aux substances synthĂ©tiques, elles sont toutes potentiellement toxiques ou trĂšs toxiques. On peut s’étonner qu’il y ait, en 2007, des rejets de Simazine ou d’Atrazine. Gardons aussi en mĂ©moire que toutes ces quantitĂ©s sont sous-estimĂ©es par rapport Ă  la rĂ©alitĂ©. La qualitĂ© des donnĂ©es Les noms des substances sont peu prĂ©cis et certaines sont plus ou moins agrĂ©gĂ©es, si bien qu’elles ne sont pas facilement accessibles. Eau-Evolution a conservĂ© pratiquement telle quelle la nomenclature des substances ou groupes de substances trouvĂ©e dans les donnĂ©es. On ne connait pas l’ampleur de la sous-Ă©valuation des quantitĂ©s rejetĂ©es rĂ©ellement dans les eaux Combien d’établissements ne sont pas pris en compte parce qu’en-dessous du seuil de dĂ©claration ? Et surtout quelles quantitĂ©s par substance cela reprĂ©sente ? Combien de dĂ©clarations manquantes parmi les Ă©tablissements au-dessus des seuils de dĂ©claration ? Et surtout quelles quantitĂ©s par substance cela reprĂ©sente ? Toutes les substances ne sont pas prises en compte seulement 100 polluants. Le BisphĂ©nol A par exemple, que l’on trouve dans l’eau des cours d’eau, ne fait pas partie des substances recensĂ©es depuis 2003. Quelles quantitĂ©s d’autres substances cela reprĂ©sente ? Certains champs, pourtant essentiels pour la protection de l’environnement, comme le nom du milieu rĂ©cepteur du rejet sont trĂšs peu ou trĂšs mal renseignĂ©s il n’y a pas de codes hydrologiques non plus Sur 3092 identifiants de rejets, seuls 395 ont un champ "nommilieu" renseignĂ©. Pour ce champ, au lieu d’avoir au moins le nom de la masse d’eau douce ou cĂŽtiĂšre dans laquelle s’effectue le rejet, on a des renseignements peu explicites et parfois confus, voire loufoques, avec mĂȘme des contradictions apparentes avec le "libellerejet" sensĂ© prĂ©ciser si le rejet est direct ou raccordĂ©. Ces donnĂ©es sur le nom du milieu rĂ©cepteur sont inexploitables, par leur absence comme par leur prĂ©sence, mais elles sont amusantes. Cette derniĂšre particularitĂ© est rarement le cas pour les donnĂ©es sur l’eau et mĂ©rite donc quelques illustrations On trouve par exemple des rejets directs dans "Unitaire urbain" ou dans "DEGREMONT" ; Et des rejets indirects dans "CGE" ou dans "Milieu naturel". La prĂ©cision des renseignements peut surprendre "E" ou "Milieu naturel" ou "Mer" ou "MĂ©diterranĂ©e" ou "OcĂ©an indien" ; Avec parfois une note bucolique, comme pour ces deux rejets indirects, l’un dans "Une combe puis La loue et l'Audeux", l’autre dans "Milieu Naturel contre fossĂ© du canal de St Quentin". Sur les 395 "nommilieu" renseignĂ©s, on arrive Ă  en repĂ©rer une quarantaine qui pourraient avoir lieu en mer, ce qui ferait de 90% Ă  99% des rejets en cours d’eau, selon que l’on considĂšre l’échantillon donc le milieu de rejet est renseignĂ© ou l’échantillon total des rejets. Il semblerait donc que les donnĂ©es publiques sur les rejets industriels ne reflĂštent pas le niveau technique de l’industrie française. On peut aussi se demander comment, comme prĂ©cisĂ© sur le site de l’IREP "Ces donnĂ©es sont notamment utilisĂ©es par l’administration dans les diverses actions de rĂ©duction des pollutions qui sont engagĂ©es par l’inspection des installations classĂ©es". La pollution diffuse par les pesticides agricoles en France Un indicateur indirect de la pression par les pesticides est la proportion de la SAU surface agricole utilisĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  l’agriculture biologique les superficies existantes et en cours de conversion en 2007 ne reprĂ©sentent que 2% de la SAU totale voir Aperçu de la pression sur la ressource en eau 2 QualitĂ© gĂ©nĂ©rale. On dispose de donnĂ©es publiques qui dĂ©crivent les quantitĂ©s de pesticides commercialisĂ©es chaque annĂ©e en France mĂ©tropole. Ces quantitĂ©s sont destinĂ©es aux usages agricoles et reprĂ©sentent sans doute environ 90% de l'ensemble des quantitĂ©s commercialisĂ©es. Elles sont exprimĂ©es en quantitĂ©s de matiĂšres actives, donc compte non tenu des supports, solvants, diluants et adjuvants poudres minĂ©rales, alcools, huiles, etc.. Les quantitĂ©s commercialisĂ©es ne sont pas forcĂ©ment les quantitĂ©s utilisĂ©es la mĂȘme annĂ©e. Il peut y avoir des Ă©carts significatifs selon les annĂ©es. Notamment pour les stockages rĂ©alisĂ©s en anticipation de la TGAP Taxe GĂ©nĂ©rale sur les ActivitĂ©s Polluantes appliquĂ©e Ă  partir du 1 janvier 2000. Les donnĂ©es publiques disponibles actuellement ne permettent pas de chiffrer la pression rĂ©elle, ni par substance, ni par bassin versant de riviĂšre, ni par bassin versant hydrogĂ©ologique. Ce sont nĂ©anmoins les donnĂ©es chimiques pour lesquelles l’historique dont on dispose est le moins squelettique et le moins inexploitable. Graphique des ventes annuelles Les quantitĂ©s de cuivre et de soufre ont baissĂ© ces derniĂšres annĂ©es et sont d’environ 20000 t/an, cuivre et soufre confondus. Les quantitĂ©s rĂ©centes de substances synthĂ©tiques sont d’environ 60000 t/an depuis 2000, et sont Ă©quivalentes Ă  celles des annĂ©es 1992 Ă  1995. Les quantitĂ©s Ă©levĂ©es des annĂ©es juste avant 2000, et au moins pour 1999, sont vraisemblablement Ă  mettre sur le compte d’un stockage pour anticiper de la mise en application de la TGAP. Parmi les pesticides de synthĂšse, dans l’ordre dĂ©croissant des quantitĂ©s vendues, on trouve les herbicides, les fongicides, puis les insecticides et les autres substances nĂ©maticides, molluscicides, corvicides, etc. Graphique des ventes cumulĂ©es Si on s’intĂ©resse Ă  l’impact potentiel des pesticides sur la ressource en eau, on ne peut pas se contenter de chiffrer les apports annuels. Il faut absolument prendre aussi en compte dans la pression le cumul de ces substances, soit parce qu’elles ont entrainĂ© une disparition ou une adaptation des communautĂ©s vivantes, soit parce qu’elles sont persistantes Les pesticides de synthĂšse, comme tous les autres micropolluants, ne disparaissent gĂ©nĂ©ralement pas d’une annĂ©e sur l’autre des milieux naturels eau, sol et air. On trouve encore par exemple, dans les eaux, les particules des milieux aquatiques ou les sols, de l’Atrazine interdite en 2003, du Lindane interdit en 1998, du ChlordĂ©cone interdit en 1990/93 ou mĂȘme du DDT interdit en 1973, etc. Ce caractĂšre persistant concerne aussi leurs nombreux produits de dĂ©gradation et mĂ©tabolites que l’on ne connait souvent mĂȘme pas. Ce graphique permet de voir le cumul sur le nombre d’annĂ©es que l’on souhaite. Le cumul depuis 1990 des quantitĂ©s commercialisĂ©es de pesticides de synthĂšse est de 1255300 tonnes. Potentiel de contamination Que reprĂ©sentent les chiffres ci-dessus au niveau des pressions potentielle ou rĂ©elle sur la ressource en eau ? C’est ce que l’on va essayer de voir, sur les exemples de la ressource en eau renouvelable et du stock des eaux souterraines. Le flux annuel des eaux renouvelables correspond au bilan des apports pluviomĂ©triques nets pluie moins Ă©vapotranspiration corrigĂ© par le bilan des flux entrants et sortant par les riviĂšres. Ce volume qui se renouvelle chaque annĂ©e reprĂ©sente le potentiel maximal de ressource en eau et ne peut, sauf Ă  causer des prĂ©judices quantitatifs, ĂȘtre exploitĂ© qu’en faible partie. Il est de 186293 millions m3/an. Le stock des eaux souterraines de la France est d’environ 2000 milliards de m3, soit 10 fois supĂ©rieur. Mais ce stock ne peut largement pas ĂȘtre exploitĂ© dans son intĂ©gralitĂ© la part exploitable dĂ©pend du niveau auquel les nappes peuvent ĂȘtre rabattues sans causer de prĂ©judices quantitatifs significatifs et de leur capacitĂ© Ă  se renouveler. Cette part peut ĂȘtre trĂšs faible. Pour calculer le potentiel de contamination annuel, on a supposĂ© que toutes les quantitĂ©s Ă©pandues partaient dans l’eau et que ni les molĂ©cules mĂšres, ni leurs mĂ©tabolites ne se dĂ©gradaient totalement, c’est-Ă -dire jusqu’à Ă©limination complĂšte sous forme de composĂ©s inorganiques. Dans ces conditions, la quantitĂ© de pesticides de synthĂšse dĂ©versĂ©e chaque annĂ©e dans la nature pourrait rendre toute la ressource en eau renouvelable non potable, et avec un dĂ©passement de 644 fois la norme eau potable pour la somme des pesticides 0,5 ”g/L. Ou encore pourrait rendre tout le stock des eaux souterraines non potable, et avec un dĂ©passement de 60 fois la norme eau potable pour la somme des pesticides 0,5 ”g/L. Si l’on s’en rĂ©fĂšre aux concentrations trouvĂ©es dans les eaux voir par exemple les articles Eau-Evolution sur le sujet, le potentiel de contamination des eaux s’actualise pour environ 0,5 % en contamination rĂ©elle des eaux superficielles ou souterraines. Le document du Cemagref Sur la trace des pesticides prĂ©cise de mĂȘme "En gĂ©nĂ©ral, moins de 1 % des produits phytosanitaires Ă©pandus passent dans les Ă©coulements d’une parcelle agricole, annoncent de concert Paul Bordenave Ă  Rennes et VĂ©ronique Gouy Ă  Lyon. À l’échelle du bassin versant, ce qui est retrouvĂ© dans le cours d'eau ne dĂ©passe pas 0,5 % des quantitĂ©s appliquĂ©es. Souvent, c’est mĂȘme 0,1 % des pesticides qui passe dans la riviĂšre. Mais cela est bien suffisant pour contaminer les milieux aquatiques". Mais oĂč passent donc les 99,5 % des pesticides de synthĂšse Ă©pandus ? En dehors de la part trĂšs variable qui part directement dans les eaux, l’atmosphĂšre, ou est exportĂ©e avec les vĂ©gĂ©taux cultivĂ©s, tout le reste se retrouve finalement dans les sols, Ă  des profondeurs plus ou moins importantes. Une fois dans les sols, et jusqu’à ce qu’ils quittent ce compartiment complĂštements dĂ©gradĂ©s ou pour passer dans les eaux souterraines, les pesticides entrent dans des processus de rĂ©tention/dĂ©gradation dont la durĂ©e est trĂšs variable selon les molĂ©cules, les sols et les conditions climatiques. Selon le document de la Fao, Évaluation de la contamination des sols, Manuel de rĂ©fĂ©rence "En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la dĂ©gradation d'un composĂ© est considĂ©rĂ©e comme terminĂ©e aprĂšs une pĂ©riode Ă©gale Ă  cinq fois la demi-vie de ce produit." Si la demi-vie dans le sol DT50 d’un pesticide est d’environ 6 mois, ce qui est Ă  la louche l’ordre de grandeur pour les substances rĂ©centes, il faut donc attendre environ trois ans pour qu’il disparaisse complĂštement, mais attention, en tant que molĂ©cule mĂšre seulement. Car la DT50 des produits de dĂ©gradation peut ĂȘtre beaucoup plus Ă©levĂ©e. C’est par exemple le cas de l’Aldrine dont la DT50 est de 20 Ă  100 jours elle se dĂ©grade principalement en Dieldrine dont la DT50 passe Ă  plus de 7 ans mĂȘme document. Les substances qui ont traversĂ© les horizons superficiels des sols ou qui sont dĂ©jĂ  arrivĂ©es dans les eaux souterraines se retrouvent dans des environnements anoxiques et ne peuvent pratiquement plus se dĂ©grader par la voix biologique. Leurs temps de sĂ©jour s’allongent alors de façon importante, jusqu’à atteindre plusieurs dĂ©cennies. Seule une dĂ©gradation complĂšte des molĂ©cules mĂšres et de leurs mĂ©tabolites constitue une Ă©limination rĂ©elle des milieux naturels. Il sĂ©journe donc en permanence dans les sols une espĂšce de ratatouille chimique de pesticides molĂ©cules mĂšres et mĂ©tabolites accumulĂ©s et transformĂ©s sur une durĂ©e rĂ©elle inconnue, sans compter les mĂ©taux lourds, hydrocarbures, etc. Le problĂšme, c’est que l’on est incapable de chiffrer cette ratatouille et encore moins sa biodisponibilitĂ© ! Car il n’y a pas de banque de donnĂ©es sur la teneur en pesticides des sols agricoles. Cela signifie que l’on a autorisĂ© une pollution gĂ©nĂ©ralisĂ©e des milieux naturels par des biocides dont on ne connaissait pas le comportement rĂ©el et pire, sans mettre immĂ©diatement en place de banque de donnĂ©es sur la contamination des sols agricoles. Et que dire du sĂ©rieux de ces dĂ©cisions qui fixent au pilfastron ? des objectifs de rĂ©duction peut ĂȘtre dramatiquement insuffisants puisqu’il manque l’essentiel des donnĂ©es de risque ! On ne peut rester indiffĂ©rent Ă  ces quelques remarques de l’Inra dans Pesticides, agriculture et environnement rapport d'expertise "Il n'existe pas de dispositif Ă©quivalent Ă  ceux relatifs Ă  l’eau et Ă  l’air pour la caractĂ©risation de la contamination des sols par les pesticides, que ce soit en France ou dans les autres pays d'Europe. La pollution chronique par les substances minĂ©rales cuivre et l'existence, pour certaines substances, de rĂ©sidus non extractibles pose la question du risque environnemental Ă  long terme, notamment dans le cas d'une rĂ©allocation des terres agricoles Ă  d'autres usages. Un Ă©tat des lieux sur la charge en pesticides des sols agricoles permettrait sans doute - de savoir Ă  quelle Ă©chelle de temps un sol agricole peut ĂȘtre reconverti en autre chose qu'une terre cultivĂ©e - de faciliter la mise en place de l'approche comparative Ă©voquĂ©e dans le Plan interministĂ©riel sur les phytosanitaires - de faciliter les dĂ©bats sur les indicateurs qu'il convient de dĂ©velopper indicateurs de qualitĂ© versus indicateurs Ă©cologique - d’évaluer l'accumulation de substances qui Ă  terme peuvent ĂȘtre transfĂ©rĂ©es Ă  d'autres milieux ou avoir des impacts sur diffĂ©rents compartiments biologiques, voire sur la santĂ© humaine." Les chiffres prĂ©sentĂ©s dans les graphiques ci-dessus donnent une idĂ©e du stock Ă©norme de pesticides molĂ©cules mĂšres et mĂ©tabolites potentiellement retenus dans les sols, mĂȘme si on calcule ce stock sur une durĂ©e hypothĂ©tique de seulement 5 ans. Non seulement on ne connait pas ce stock, mais nul ne connait l’impact du changement climatique tempĂ©ratures et conditions hydrologiques sur la biodisponibilitĂ© des substances toxiques, sur la capacitĂ© des microorganismes du sol Ă  s’adapter et Ă  dĂ©grader les cocktails toxiques Pesticides, HAP, mĂ©taux lourds, radioĂ©lĂ©ments, etc. et sur les quantitĂ©s transfĂ©rĂ©es dans les eaux souterraines. Par ailleurs, compte tenu des doses cumulĂ©es appliquĂ©es, on n’est pas Ă  l’abri de phĂ©nomĂšnes de saturation, et ce d’autant plus que la matiĂšre organique prĂ©sente dans les sols agricoles diminue. Quelle que soit la quantitĂ© de pesticides qui reste en permanence prĂ©sente dans les sols et les eaux, une grande partie des quantitĂ©s dĂ©versĂ©es depuis des dĂ©cennies 1255300 t depuis 1990 a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©, au moins en partie, dĂ©gradĂ©e par des processus physiques mais surtout biologiques. Et cela implique des impacts certains, peut ĂȘtre irrĂ©versibles, sur les communautĂ©s vivantes des sols et des eaux superficielles, qu’elles aient disparu ou qu’elles aient Ă©voluĂ© pour s’adapter spĂ©cifiquement Ă  telle ou telle molĂ©cule. La contamination des sols agricoles 220 mg/m2 de matiĂšres actives synthĂ©tiques chaque annĂ©e, 4,6 g/m2 pour le cumul de 1990 Ă  2008 constitue donc une vĂ©ritable bombe Ă  retardement pour la contamination des eaux souterraines et pour l’avenir de ces sols. L’Inra signale d’ailleurs dans Pesticides, agriculture et environnement rapport d'expertise "La contamination des sols par diffĂ©rentes substances, dont les pesticides, a Ă©tĂ© reconnue comme l'une des principales menaces qui pĂšsent sur les sols europĂ©ens." Outre de ne plus disposer d’eau potable sans coĂ»ts de traitement prohibitifs, nos descendants risquent de ne plus disposer que de sols agricoles stĂ©rilisĂ©s qu’ils pourront Ă  juste titre appeler non pas Terra preta, mais Terra Ă©goista ! Le prix Ă  payer pour nous permettre notre mode de vie moderne Quelques chiffres Ă  la louche et trĂšs globaux, uniquement pour avoir des ordres de grandeur. On a vu ci-dessus que la nature payait le prix fort, avec des impacts peut ĂȘtre parfois irrĂ©versibles sur les sols, l’air, l’eau et la biodiversitĂ©. Qu’un cocktail de ces substances perturbe la reproduction ou simplement le fonctionnement hyper sophistiquĂ© et dĂ©licat du battement des cils des unicellulaires aquatiques, et ce sont beaucoup d’espĂšces qui disparaissent avec des perturbations potentielles sur l’ensemble de la chaĂźne alimentaire voir Les ĂȘtres vivants microscopiques de l’eau 1 et 2. Pour les "60 millions de consommateurs", le calcul est vite fait 60 millions de kg de pesticides de synthĂšse par an matiĂšres actives, cela reprĂ©sente 1 kg dĂ©versĂ© dans le milieu naturel par citoyen et par an ! En rĂ©alitĂ©, œ million d’exploitants agricoles se chargent pour nous d’en dĂ©verser 120 kg par exploitation chaque annĂ©e. Ils le payent d’ailleurs, et sans doute plus que le reste de la population, sur le plan de la santĂ©. Quelques extraits du document Agriculteurs et cancer le risque des pesticides "Le pouvoir cancĂ©rigĂšne de ces pesticides est mal identifiĂ©. Les effets sur la santĂ© sont bien connus pour les intoxications aiguĂ«s, mais mal connus pour les expositions modĂ©rĂ©es ou prolongĂ©es. Trois effets potentiels ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© identifiĂ©s par des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques cancers, troubles neurologiques chroniques et troubles de la reproduction." "Les agriculteurs semblent plus touchĂ©s par certains cancers
 hĂ©mopathies malignes leucĂ©mies, lymphomes malins, myĂ©lomes
, cancers cutanĂ©s, sarcomes des tissus mous, cancers de la prostate, cancers gastriques et cancers cĂ©rĂ©braux." RĂ©sultats de l’étude CĂ©rĂ©phy "La population Ă©tudiĂ©e concernait la Gironde, une rĂ©gion agricole utilisant de grandes quantitĂ©s de pesticides 221 personnes de 16 ans et plus atteintes de tumeurs cĂ©rĂ©brales ; 442 tĂ©moins indemnes de tumeur cĂ©rĂ©brale, tirĂ©s au sort en Gironde. Selon les rĂ©sultats dĂ©jĂ  obtenus, les sujets les plus exposĂ©s professionnellement aux pesticides ont 2,6 fois plus de risque d'ĂȘtre atteint de tumeur cĂ©rĂ©brale parmi les tumeurs cĂ©rĂ©brales, le risque de dĂ©velopper un gliome est multipliĂ© par 3,2. Par ailleurs, les sujets dĂ©clarant traiter rĂ©guliĂšrement les plantes d'intĂ©rieur ont un risque 2,6 fois plus Ă©levĂ© des analyses complĂ©mentaires sont en cours pour expliciter ces rĂ©sultats". Le prix Ă  payer se chiffre aussi sur les prix d’achat, pour les exploitants et indirectement pour nous qui achetons leur production chaque exploitation agricole, si on se base sur le CA des ventes 2008 2079 Millions €, dĂ©pense environ 4000 €/an pour ses pesticides pesticides de synthĂšse, cuivre et soufre. CONCLUSION Et si on comparait les impacts potentiels dans les cours d’eau des rejets diffus agricoles et des rejets ponctuels industriels ? Selon les donnĂ©es de l’IREP, les ordres de grandeur des rejets de substances synthĂ©tiques dans les cours d’eau de France mĂ©tropole sont d’environ 1000 t/an de substances synthĂ©tiques et 100 000 t/an de mĂ©taux les quantitĂ©s indiquĂ©es par les donnĂ©es disponibles concernent en grande majoritĂ© la mĂ©tropole. On se contentera de ces ordres de grandeur car, dans l’état actuel des donnĂ©es disponibles, on ne peut chiffrer ni les rejets qui vont directement dans la mer, ni la part des rejets indirects qui serait Ă©liminĂ©e par les stations collectives, ni les rejets rĂ©els qui concerneraient l’ensemble des Ă©tablissements et l’ensemble des substances. Ces 1000 t/an de rejets de substances synthĂ©tiques paraissent dĂ©risoires devant la pression occasionnĂ©e par l’épandage de 60000 t/an de pesticides de synthĂšse. Mais les 1000 t/an sont dĂ©versĂ©es directement dans les cours d’eau, alors que les 60000 t/an sont Ă©pandues sur les cultures. Pour chiffrer les quantitĂ©s de micropolluants synthĂ©tiques qui arrivent rĂ©ellement dans les cours d’eau, il faut donc comparer les 1000 t/an des rejets ponctuels industriels avec, non pas 60000 t/an, mais 300 t/an pour des apports diffus agricoles 0,5% de 60000 t. L’ordre de grandeur devient donc identique ! Pour les mĂ©taux, les apports diffus agricoles se chiffrent Ă  20000 t/an Cuivre et Soufre, tandis que les rejets industriels dans les cours d’eau se chiffrent Ă  100000 t/an Soufre non compris. MĂȘme si on ne connait pas la part de cuivre agricole qui arrive dans les cours d’eau, l’ordre de grandeur est nettement dĂ©sĂ©quilibrĂ© vers le secteur industriel. La ressource en eau renouvelable arrive en grande partie vers la mer environ 90% par l’ensemble du rĂ©seau hydrographique superficiel pour le vĂ©rifier, on peut effectuer la somme des modules fournis par la banque HYDRO pour tous les grands cours d’eau. Le reste arrive par les Ă©coulements souterrains. Sur cette base, on peut alors estimer la pression rĂ©elle sur les cours d’eau, en approximant, pour les pesticides agricoles, les apports dans les cours d’eau Ă  0,5% de 60000 t. Le graphe suivant prĂ©sente les concentrations prĂ©visibles moyennes dans les cours d’eau pour les rejets industriels de 2007 en France mĂ©tropole La concentration prĂ©visible pour le total des pesticides est de 1,8 ”g/L de façon globale, mais si on considĂšre qu’ils sont majoritairement Ă©pandus sur la SAU, elle devient d’environ 3,6 ”g/L en moyenne pour les cours d’eau agricoles. La concentration moyenne prĂ©visible pour les substances de synthĂšse substances anthropiques rejetĂ©es par l’industrie est de 5,6 ”g/L, dont 2,9 ”g/L pour les composĂ©s organohalogĂ©nĂ©s AOX, 1,2 ”g/L pour les hydrocarbures et 0,6 ”g/L pour les phĂ©nols. Dans les cours d’eau, la pollution mĂ©tallique provient essentiellement du secteur industriel. Mais pour les substances chimiques de synthĂšse, toutes substances confondues et d'un point de vue strictement patrimonial, les secteurs agricole pollution diffuse et industriel apparaissent tout autant responsables de la contamination des cours d’eau. C’est bien entendu un constat global qui ne tient pas compte de la rĂ©partition gĂ©ographique des rejets agricoles diffus et industriels, ni du cumul des rejets d’une annĂ©e sur l’autre. Mais cela permet d’avoir des ordres de grandeurs pour les moyennes et pour les concentrations maximales qui peuvent ĂȘtre beaucoup plus Ă©levĂ©es. Une fois arrivĂ©s dans les cours d’eau, les substances synthĂ©tiques agricoles ou industrielles vont plus ou moins se dĂ©grader et se transformer en mĂ©tabolites parfois trĂšs persistants pour finir par s’accumuler, avec les mĂ©taux, dans les MES, les sĂ©diments et les organismes vivants des eaux douces et marines. Les concentrations rĂ©elles sont effectivement du mĂȘme ordre de grandeur que les prĂ©visions. A titre d’illustration, Eau-Evolution propose les articles suivants qui dĂ©crivent les valeurs quantifiĂ©es rĂ©cemment respectivement dans l’eau, les MES ou les sĂ©diments de quelques cours d’eau plus ou moins importants Tous les articles de la rubrique Micropolluants chimiques Pour l’eau du Rhin, de la Seine, de la Loire, de la Garonne et du RhĂŽne La qualitĂ© de la recherche rĂ©cente des substances chimiques dans les cours d’eau 9 les valeurs maximales quantifiĂ©es pour une sĂ©lection de 252 substances sur la pĂ©riode 1998 Ă  2008 [Annexe] Pour les MES de la Somme, de l’Escaut, de la Meuse, de la Moselle, du Rhin, du RhĂŽne, de l’Adour, de la Garonne, de la Dordogne, de la Charente, de la Loire, de la Vilaine et de la Seine La contamination chimique des sĂ©diments et des matiĂšres en suspension en aval de 13 grands cours d’eau 4 Ă©lĂ©ments de comparaison des teneurs maximales quantifiĂ©es dans les matiĂšres en suspension pour la pĂ©riode 2000 Ă  2008 [Annexe] Pour les sĂ©diments de la Somme, de l’Escaut, de la Meuse, de la Moselle, du Rhin, du RhĂŽne, de l’Adour, de la Garonne, de la Dordogne, de la Charente, de la Loire, de la Vilaine et de la Seine La contamination chimique des sĂ©diments et des matiĂšres en suspension en aval de 13 grands cours d’eau 3 Ă©lĂ©ments de comparaison des teneurs maximales quantifiĂ©es dans les sĂ©diments pour la pĂ©riode 2000 Ă  2008 [Annexe] Le fait que les rejets industriels de substances de synthĂšse soient autant responsables de la contamination chimique des cours d’eau que les pesticides ne doit cependant pas occulter la contamination de la majoritĂ© des sols et des nappes phrĂ©atiques agricoles par ces derniers. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©e, les pesticides ne sont pas non plus les seuls responsables de la contamination des sols PCB, hydrocarbures, etc. et des nappes souterraines voir par exemple La "nappe alluviale de la SaĂŽne" au puits de Beauregard aperçu de la contamination chimique de l’eau. Mais pour comparer de la mĂȘme façon la pression des rejets industriels et des pesticides sur les sols et les eaux souterraines, il faudrait d’abord connaitre les quantitĂ©s provenant des apports industriels sur les sols, directement et par les retombĂ©es atmosphĂ©riques. Si quelqu’un sait oĂč sont ces donnĂ©es, qu’il le fasse savoir ! Quant aux toxicitĂ©s rĂ©elles in situ de toutes ces substances, qui sait seulement ce que peut donner Ă  long terme l'association d'hydrocarbures et de mĂ©taux avec d'autres substances synthĂ©tiques, qu'elles soient ou non des pesticides ? Les rejets ponctuels sont encore plus inacceptables que les apports diffus, car ils sont traitables Ă  la source, ce n’est qu’une question financiĂšre. Non seulement ces substances ont des impacts consĂ©quents et durables sur les milieux aquatiques, mais en plus, elles en sont pas recyclĂ©es, ce qui parait de nos jours tout Ă  fait aberrant, en particulier pour les mĂ©taux ! Ces quelques chiffres montrent qu’il ne suffira largement pas d’agir sur les pesticides pour diminuer la toxicitĂ© des eaux. La contamination actuelle des eaux, des MES et des sĂ©diments n’étant pas acceptable du point de vue de la toxicitĂ© comme du point de vue patrimonial, il faudrait absolument revoir les fondements de la rĂ©glementation actuelle sur les rejets des ICPE. Dans l’idĂ©al, sachant qu’ils finissent tĂŽt ou tard par s’accumuler dans l’un ou l’autre des compartiments des milieux aquatiques, tous les rejets toxiques devraient ĂȘtre interdits. En attendant, il faudrait au moins abaisser les seuils fixĂ©s par les rĂšglements actuels et les complĂ©ter par une rĂ©glementation intersectorielle des pollutions. Cela pourrait ĂȘtre un droit annuel Ă  contaminer les eaux et les sĂ©diments de la mer et des cours d’eau, pour les pesticides agricoles sur la base de 0,5% ou 1% des quantitĂ©s arrivant dans les cours d’eau comme pour les rejets industriels. Ce droit Ă  contaminer serait Ă©tabli par substance mais aussi pour les cumuls de substances, et serait forcĂ©ment basĂ© sur la ressource en eau renouvelable annuelle par petit bassin versant et la nature des eaux cĂŽtiĂšres rĂ©ceptrices par grand bassin versant. Il serait alors rĂ©parti en quotas et concernerait l’ensemble des Ă©tablissements polluants, qu’ils soient industriels ou agricoles, et qu’ils soient petits ou gros pollueurs. Des donnĂ©es anachroniques en dĂ©calage choquant avec les enjeux Eurostat nous fournit les chiffres de production de 168 substances rĂ©pertoriĂ©es comme toxiques, agrĂ©gĂ©s pour l’Europe. L’IREP rĂ©pertorie moins de 100 toxiques, le chiffre 100 comprenant aussi les macropolluants. Tous les Ă©tablissements ne sont pas pris en compte. Pour les pesticides, on doit se contenter des tonnages agrĂ©gĂ©s de substances commercialisĂ©es en France mĂ©tropole. Ces donnĂ©es publiques ne sont en outre pas directement exploitables au niveau des milieux aquatiques rĂ©cepteurs. MĂ©taux, Pesticides, HAP, PCB et toutes les autres substances synthĂ©tiques, sans compter les radioĂ©lĂ©ments, nanoparticules, perturbateurs endocriniens, et autres Les donnĂ©es publiques sur la pression chimique sont loin de reflĂ©ter la rĂ©alitĂ© de tout ce qui arrive de façon diffuse ou ponctuelle, directe ou indirecte dans les eaux. Mais qu’importe si on ne connait pas la pression rĂ©elle, puisque l’on ne mesure pas non plus la toxicitĂ© rĂ©elle ? Le bon Ă©tat chimique vu par la Directive cadre sur l’eau ne prend en compte qu’une quarantaine de substances avec juste un "suivi" pour les sĂ©diments
 Le lecteur conclura de lui-mĂȘme sur le sĂ©rieux de ces donnĂ©es avec l’article Cote d'alerte sur la pollution des eaux du journal du Cnrs dont voici quelques extraits "Les fleuves et les riviĂšres contiennent des millions de tonnes de polluants formĂ©s des rejets chimiques de nos industries, de notre agriculture et de nos activitĂ©s quotidiennes. Ce qui signifie que l'on y trouve de tout des solvants, des nitrates, des phosphates, des dĂ©tergents, des produits cosmĂ©tiques, des PCB, notamment dans le RhĂŽne, des nanoparticules de carbone qui pourraient jouer le rĂŽle de surfaces absorbantes et de "piĂšges" pour d'autres contaminants
 la liste comprend aussi des substances pharmaceutiques paracĂ©tamol, ibuprofĂšne, anticancĂ©reux, anti-cholestĂ©rol, anti-inflammatoires, pilule contraceptive
." "Nous voyons apparaĂźtre, dans de nombreux cours d'eau français, des phĂ©nomĂšnes de fĂ©minisation des mĂąles chez certaines espĂšces de poissons truite arc-en-ciel, gardon
, de gastĂ©ropodes, de grenouilles
, ainsi que des phĂ©nomĂšnes d'immunotoxicitĂ© qui se traduisent par une diminution de l'efficacitĂ© du systĂšme immunitaire entraĂźnant une sensibilitĂ© accrue aux agents infectieux." "Chaque annĂ©e, ce sont en moyenne plus de 6 millions de tonnes de produits toxiques qui sont dĂ©versĂ©s dans la mer, des hydrocarbures aux mĂ©taux lourds en passant par les engrais et les pesticides charriĂ©s par les fleuves
 N'oublions jamais que, tĂŽt ou tard, tout finit en mer et que cette derniĂšre ne peut tout absorber
"Note Pour Eau-Evolution, la catĂ©gorie des pesticides regroupe toutes les substances utilisĂ©es, ou ayant Ă©tĂ© utilisĂ©es autrefois, pour leur pouvoir biocide par les secteurs agricole mais aussi industriel et domestique. Le classement de certaines substances est difficile et souvent dĂ©licat. Une quinzaine de substances sur les 972 recensĂ©es ont d’ailleurs changĂ© de catĂ©gorie avec mise Ă  jour de l’index des substances depuis la rĂ©daction de cet article n-Butyl Phtalate, Butyl benzyl phtalate, Formaldehyde, etc.. Cela ne change en rien les rĂ©sultats concernant les quantifications. Le lecteur est tout Ă  fait libre de classer les substances dans la catĂ©gorie qui rĂ©pond au mieux Ă  ses interrogations. L’auteur rappelle que l’objectif premier de cette vitrine est de proposer des mĂ©thodes pour apprĂ©hender au mieux la rĂ©alitĂ© de la contamination chimique des milieux aquatiques. Les experts chimistes et toxicologues sont fortement invitĂ©s Ă  participer Ă  l’amĂ©lioration de la pertinence de l’index des substances 20 aoĂ»t 2009DerniĂšre actualisation Par Sciences et Avenir le Ă  12h08, mis Ă  jour le Ă  12h12 Lecture 7 min. Le glyphosate constitue le principe actif d’herbicides comme le Roundup, suspectĂ© d’ĂȘtre cancĂ©rigĂšne. Quelle est sa situation en France ? Qui l'emploie ? Quelles sont les alternatives ? ElĂ©ments de rĂ©ponses. Le glyphosate est le principe actif du Roundup de Monsanto. © Sierakowski/ISOPIX/SIPA 1. Quelle est la situation du glyphosate en France ? Le glyphosate est le principe actif de l'herbicide Roundup de Monsanto, filiale depuis 2018 du gĂ©ant allemand de la chimie Bayer en juin 2018, l'Allemand prĂ©cisait par communiquĂ© de presse que "Bayer demeurera le nom de l'entreprise. Monsanto en tant que nom d'entreprise ne sera pas maintenu". En novembre 2017, l'Union europĂ©enne a renouvelĂ© son homologation du glyphosate pour cinq ans. En revanche, le prĂ©sident Emmanuel Macron s'est engagĂ© Ă  le bannir en France d'ici 2021. J’ai demandĂ© au gouvernement de prendre les dispositions nĂ©cessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dĂšs que des alternatives auront Ă©tĂ© trouvĂ©es, et au plus tard dans 3 ans. MakeOurPlanetGreatAgain — Emmanuel Macron EmmanuelMacron 27 novembre 2017 2. Pourquoi des agriculteurs utilisent le glyphosate ? Parce que c'est un herbicide total. Il est redoutablement efficace pour tuer les mauvaises herbes, chardons et plantes vivaces qui empĂȘchent le dĂ©veloppement des plantes cultivĂ©es. Le glyphosate n'est pas cher Ă  l'achat cela abaisse les coĂ»ts de revient. Si ce traitement est considĂ©rĂ© comme nĂ©cessaire, c'est parce que les rĂ©coltes de blĂ©, d'orge, etc comportant trop de mauvaises herbes risquent de ne pas ĂȘtre acceptĂ©es aux moulins, donc d'ĂȘtre invendables. Le glyphosate peut ĂȘtre utilisĂ© en faible quantitĂ© et une seule fois par an de quoi nettoyer un champ avant semis, pour une agriculture dite de "conservation des sols", c'est-Ă -dire sans labour. C'est une sorte de "troisiĂšme voie agricole" qui permet de rĂ©gĂ©nĂ©rer les sols en matiĂšre organique. Cela a aussi l'avantage de retenir l'humiditĂ© et le carbone dans le sol et ainsi de lutter contre le rĂ©chauffement climatique. Malheureusement seuls 2% des agriculteurs français pratiquent ce systĂšme d'agriculture, promu dans le cadre des confĂ©rences internationales sur le climat initiative Quatre pour 1000 et par l'Institut national de la recherche agronomique Inra. 3. Quel est l'impact du glyphosate sur la santĂ© ? Le glyphosate a fait l'objet de plusieurs Ă©tudes scientifiques. Leurs avis divergents alimentent la controverse. En mars 2017, l'Echa agence europĂ©enne des produits chimiques a Ă©cartĂ© le risque cancĂ©rigĂšne on peut aussi employer "cancĂ©rogĂšne" du glyphosate. PrĂ©cĂ©demment, une Ă©tude parue en mai 2016 et rĂ©alisĂ©e en commun par l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO avait jugĂ© "peu probable" que le glyphosate soit cancĂ©rigĂšne "chez les humains qui y seraient exposĂ©s par l'alimentation". À l'inverse, en mars 2015, une Ă©tude du Centre international de recherche contre le cancer CIRC, Ă©galement dĂ©pendante de l'OMS, avait identifiĂ© un risque cancĂ©rigĂšne. Deux expertises non contradictoires, selon l'OMS, car la seconde portait sur un risque en cas de trĂšs forte exposition. Avant l'Ă©tude de l'Echa, la Commission europĂ©enne s'appuyait sur l'avis de l'Agence europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA, paru en novembre 2015, pour qui le risque cancĂ©rigĂšne est "improbable". LĂ  encore le champ de l'Ă©tude est discutĂ©, entre substance active et association Ă  d'autre co-formulants utilisĂ©s pour concocter un herbicide. En novembre 2017, une Ă©tude de grande ampleur publiĂ©e dans le Journal of the National Cancer Institute et non financĂ©e par des industriels ne montre pas de lien entre l'exposition Ă  cet herbicide et un risque d'augmentation des cancers ou des lymphomes non hodgkiniens. Cette Ă©tude, l'Agricultural Health Study, a Ă©tĂ© lancĂ©e dans les annĂ©es 90. Elle impliquait plus de agriculteurs et Ă©pandeurs amĂ©ricains en Iowa et en Caroline du Nord, dont 80% utilisaient du glyphosate. PrĂšs de cas de cancer ont Ă©tĂ© observĂ©s au cours de ce suivi. Verdict de l'analyse le glyphosate n'est pas significativement associĂ© Ă  une augmentation du risque de cancer, quelle que soit sa localisation. Toutefois, parmi les Ă©pandeurs qui ont Ă©tĂ© le plus exposĂ©s au glyphosate, les chercheurs constatent un risque accru de leucĂ©mie aiguĂ« myĂ©loĂŻde par rapport aux autres utilisateurs, qui augmente avec la durĂ©e d'exposition et devient statistiquement significatif au-delĂ  de 20 ans. La MSA, la sĂ©curitĂ© sociale des agriculteurs français, est le seul rĂ©gime d'assurance-maladie Ă  reconnaĂźtre deux maladies professionnelles directement liĂ©es Ă  l'exposition prolongĂ©e et rĂ©pĂ©tĂ©e aux pesticides la maladie de Parkinson et le lymphome non hodgkidien le cancer dont souffre l'AmĂ©ricain Dewayne Johnson, qui a obtenu une condamnation de Monsanto, la firme devant lui verser 78,5 millions de dollars de dommages et intĂ©rĂȘts. Environ nouveaux cas de maladies de Parkinson se dĂ©clarent par an chez les exploitants français ĂągĂ©s de 55 ans et plus, selon une thĂšse de Sofiane Kab, soutenue en 2017, ce qui correspond Ă  une incidence de 13%. NĂ©anmoins, le glyphosate seul n'est mentionnĂ© ni pour Parkinson ni pour le lymphome. Selon une autre Ă©tude, portant sur les symptĂŽmes Phyt'attitude liĂ©s Ă  l'utilisation de pesticides, dont le glyphosate, rĂ©alisĂ©e par les caisses de la MSA entre dĂ©but 2011 et fin 2014, l'herbicide Roundup, le plus vendu, "totalise 38,4% de l'ensemble des troubles signalĂ©s" aprĂšs utilisation, "tous signalements confondus et quels que soient les troubles". Les symptĂŽmes imputables au glyphosate seul sont des troubles cutanĂ©s 36%, hĂ©pato-digestifs 19,8%, neurologiques et neuro-musculaires 16,3%, neuro-sensoriels oeil 14%, neuro-sensoriels nez 9,3% ou respiratoires 4,7%. L'Ă©tude souligne que le glyphosate seul est "faiblement toxique", mais que les "surfactants" ajoutĂ©s pour favoriser son adhĂ©sion au feuillage et son absorption dans la plante font que "la formulation est irritante pour la peau, voire caustique pour les muqueuses". L'Ă©tude n'analyse pas le lien entre le glyphosate et des maladies chroniques comme le cancer. Une mĂ©ta-analyse analyse de plusieurs Ă©tudes traitant sur le mĂȘme sujet de fĂ©vrier 2019 sur 7 Ă©tudes, trouve un sur-risque de 41% de dĂ©velopper un lymphome non-hodgkinien en Ă©tant exposĂ© au glyphosate. Parmi ces Ă©tudes, la moitiĂ© des donnĂ©es Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par l'Agricultural Health Study AHS de novembre 2017, de plus grande ampleur que les autres. Mais des voix contradictoires suggĂšrent que l'analyse pourrait avoir Ă©tĂ© biaisĂ©e par le mĂ©lange d'articles de qualitĂ©s et aux critĂšres trop diffĂ©rents, ou par la sĂ©lection de rĂ©sultats particuliĂšrement forts de l'AHS. 4. Quelles solutions pour remplacer le glyphosate ? Sur le plan chimique, pour obtenir le mĂȘme effet qu'un litre de glyphosate, il faut quatre litres par hectare d'un antigraminĂ©e et 3,5 litres d'un antidichotylĂ©done. Ce qui veut dire passer deux fois le tracteur dans le champ au lieu d'une, tasser les sols et brĂ»ler plus de carburant, sans compter l'impact sur l'environnement. Sur le plan mĂ©canique, on peut couvrir les sols autour de la plante pour Ă©touffer les mauvaises herbes en employant de la paille, des cartons, du bois broyĂ©. Certaines collectivitĂ©s sont passĂ©es au dĂ©sherbage thermal le long des chemins, Ă  base d'eau chaude ou de vapeur d'eau, mais c'est impossible sur de grandes surfaces agricoles. On peut aussi recourir Ă  des outils mĂ©caniques de dĂ©sherbage, mais leur utilisation demande plus de temps, de carburant, et de personnel, ce qui augmente les coĂ»ts de revient des cĂ©rĂ©ales et des lĂ©gumes produits et abaisse la compĂ©titivitĂ© face aux produits importĂ©s qui, eux, utilisent le glyphosate. Des robots de dĂ©sherbage sont en cours de mise au point, mais ils coĂ»tent encore relativement cher. Certaines filiĂšres de production envisagent aussi des solutions agronomiques complĂ©mentaires. Ainsi, pour la vigne, des techniques d'agroĂ©cologie prĂŽnent le maintien de graminĂ©es porteuses d'azote entre les rangĂ©es, utilisĂ©es ensuite comme engrais vert. Et pour les jardiniers amateurs ? Les pesticides de synthĂšse sont prohibĂ©s chez les particuliers depuis le 1er janvier 2019. Ces derniers peuvent employer 120 produits alternatifs d’origine naturelle autorisĂ©s par le gouvernement. L’interdiction vaut pour le glyphosate. Un dĂ©sherbant naturel, fabriquĂ© et testĂ© en France et dont des premiers tests ont montrĂ© une efficacitĂ© comparable Ă  celle du produit phare de Monsanto, devrait obtenir son autorisation de mise sur le marchĂ© en 2019. Le glyphosate en France © AFP - Sabrina BLANCHARD 5. Quels types d'agriculture pourraient avoir des dĂ©rogations en cas d'interdiction totale du glyphosate en France ? Le 20 juin 2018, le ministre de l'Agriculture a mentionnĂ© L'agriculture de conservation des sols pour respecter la signature de la France Ă  la COP21. L'agriculture en terrasse. Dans certains vignobles d'Alsace, il est trĂšs difficile de passer des bineuses Ă  flanc de coteau. La production de fruits et lĂ©gumes destinĂ©s Ă  l'industrie agroalimentaire, qui interdit contractuellement toute mauvaise herbe Ă  tout moment. Avec AFP, LL, OL, RM Glyphosate Monsanto Pesticides Roundup

glyphosate combien de temps avant la pluie